Près de cinquante (50) tonnes de produits alimentaires périmés et d'autres ne répondant pas aux normes commerciales d’une valeur de plus de 25 millions Da ont été saisis depuis le début du mois de ramadhan dans la wilaya de Bouira, selon des statistiques fournies jeudi, par la direction locale du commerce.
Durant les deux décades du mois sacré, les brigades de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes ont saisi une cinquantaine de tonnes différentes denrées alimentaires, lors de 2500 interventions effectuées depuis le 18 juin dernier, a indiqué à l’APS le directeur intérimaire du commerce, Rachid Hedjal.
Selon lui, les produits alimentaires périmés ont été détruits, alors que le reste a été attribué aux restaurants de la Rahma ouverts à travers le territoire de la wilaya durant le mois de Ramadhan.
"Nos brigades ont effectué 2.500 interventions et enregistré 524 infractions commises par les commerçants durant la même période", a précisé M. Hedjal, expliquant que la majorité des infractions relevées sont relatives au non respect des normes d’hygiène et des conditions de conservation des produits ainsi qu’à la non facturation et au non affichage des prix.
Ainsi, et suite à 473 procès verbaux établis par les brigades concernées, celles-ci ont proposé la fermeture de plus de trente locaux commerciaux, où ces infractions ont été enregistrées, a tenu à ajouter le même responsable.
Par ailleurs, M.Hedjal a saisi cette occasion pour lancer un appel aux consommateurs les sensibilisant aux dangers de la consommation des produits alimentaires périmés ainsi que les denrées mal conservées ou exposées à la vente en cette période de canicule.
"Un programme est en cours pour sensibiliser le consommateur sur les dangers des intoxications qui se produisent chaque années. Des émissions radiophoniques sont prévues dans le cadre de ce programme de sensibilisation qui comporte également la distribution de dépliants incitant les citoyens à se protéger contre ce fléau qui menace la santé publique dans la wilaya", a-t-il dit, précisant que 32 % des infractions relevées par les brigades de contrôle et de la répression des fraudes ont trait au non respect des normes d’hygiène et des conditions de stockage et d’exposition des marchandises.