Mme Mounia Meslem à Bordj Bou Arreridj : Les actions de solidarité ne se limitent pas au seul mois de Ramadhan

Publié par Dknews le 10-07-2015, 17h04 | 47

La ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition féminine, Mounia Meslem, a rappelé jeudi à Bordj Bou Arréridj que les actions de solidarité initiées par son département ne se limitaient pas au seul Ramadhan.

La solidarité «n’est pas circonstancielle, mais procède d’un processus continu, conforme à un programme tracé et étudié pour toute  l’année», a déclaré la ministre qui effectuait une visite de travail dans cette wilaya.

Un programme, a-t-elle ajouté, comprenant des «actions fortes et ciblées, menées par les établissements spécialisés pour personnes aux besoins spécifiques, les cellules de proximité et tout un encadrement médical».

Par ailleurs, Mme Meslem, relevant que dans certains établissements «le nombre d’employés dépasse celui des pensionnaires», a particulièrement insisté sur la rationalisation de la gestion et des dépenses.

Au cours d’une rencontre avec le mouvement associatif local, la ministre a appelé à encourager les associations actives sur le terrain, avant de mettre l’accent sur l’importance du rôle des cellules de proximité dans l’accompagnement des ménages démunis.

Des ménages, a-t-elle souligné qui doivent extirpés du cercle vicieux de la pauvreté au moyen de l’accès aux divers dispositifs publics de soutien à l’emploi comme le microcrédit ou l’attribution de certains projets du programme Blanche Algérie à des personnes aux besoins spécifiques.

Répondant à des préoccupations exprimées par des travailleurs du secteur, à propos, notamment, de l’amélioration de leurs conditions de travail, la ministre a indiqué que des correspondances à ce sujet ont été adressées au premier ministre et à la direction de la fonction publique. Elle en profité pour rendre hommage aux travailleurs qui, a-t-elle noté, «s’acquittent pleinement leur noble fonction humanitaire».

La ministre a inauguré à l’occasion de sa visite deux centres psychopédagogiques pour enfants déficients mentaux, de 120 places chacun, dans les communes de Sidi Embarek et de Bellimour. Mme Meslem a salué les excellents résultats scolaires obtenus dans ces établissements, ce qui est édifiant, selon elle, quant aux efforts consentis par l’Etat en faveur des catégories fragilisées.