M. Abdelmalek Boudiaf à partir de Tipasa : Exploitation optimale des équipements, meilleure prise en charge des malades

Publié par dknews le 13-07-2015, 18h00 | 83

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a insisté lundi depuis Tipasa sur une exploitation "optimale" des équipements et une meilleure prise en charge des malades.

"Nous ne tolérerons plus, à l’avenir, les justifications de pannes de scanners au niveau des différents hôpitaux", a martelé le ministre qui procédait à la mise en service d’un scanner à l’hôpital Farés Yahia de Koléa (Tipasa), soulignant l’impératif de "valorisation des efforts de l’Etat par l’exploitation optimale des équipements et une meilleur prise en charge des malades".

Il a jugé, à cet effet, nécessaire de préserver les 170 scanners disponibles à l’échelle nationale, insistant auprès de l’équipe médicale en charge de cet équipement à Koléa, afin de "veiller à la formation et formation continue des paramédicaux, sans omettre le facteur entretien, pour éviter toute panne pouvant affecter cet appareil, qui a toujours constitué une  revendication essentielle de la population de la partie-est de la wilaya".
Discutant avec un radiologue, le ministre l’a invité et, à travers lui, l’ensemble de ses confrères à l’échelle  nationale, à "travailler dans le dévouement et la rigueur" car il s’agit de "santé humaine" d’autant plus, a-t-il dit, que les "conditions de travail sont propices" et que l’administration veille à la "satisfaction des besoins des employés du secteur en moyens et équipements".
Le ministre, en visite de travail à Tipasa, a également procédé à la mise en activité de l’unité d’hospitalisation à domicile, première du genre à l’échelle de la wilaya, abritée par le service de médecine interne de l’hôpital de Koléa. Soulignant que l’idée de création de ce genre d’unités est inscrite au titre des réformes en cours dans le secteur, M.Boudiaf a indiqué qu’il conférait un "grand intérêt" à cette opération "sensible", au vue de son impact direct sur la santé publique et la réaction du malade au traitement. "Le traitement à domicile pourrait constituer une solution aux maladies de la vieillesse" de même qu’une "alternative à la prise en charge des parents par les enfants, au lieu de leur abandon dans les hôpitaux", a-t-il encore estimé, soulignant l’importance de la "solidarité familiale et sociale". Le ministre a jugé que le traitement à domicile contribuerait à la "réduction des cas d’atteintes par les infections nosocomiales et différentes maladies infectieuses" au niveau des hôpitaux, tout en participant à la "libération de lits supplémentaires".