Comme chaque année les fêtes de l’aïd el fitr sont synonymes de moments de convivialité, d’échanges et de quête de spiritualité pour les membres de la communauté musulmane de France.
Ce moment a été d’autant bien vécu par les musulmans de France que, cette année, la communauté musulmane s’est mise, de par le monde sur le même calendrier pour célébrer l’aid le vendredi 17juillet, ce qui a permis aux membres de la communauté musulmane de fêter l’aïd dans l’union et le rassemblement.
En effet les deux façons de calculer les échéances du jeune et de l’aïd el fitr ont convergé sur la même date ajoutant à la joie et à la communion des musulmans.
Les deux principales organisations représentatives des musulmans de France, sont tombées d’accord cette année pour entamer et finir le jeune aux mêmes dates, ajoutant à la joie des pratiquants.
L’Union des Organisations Islamiques de France, adepte de la méthode de calcul astronomique avait fait savoir bien avant l’arrivée du mois sacré que la fin du jeune pour les musulmans allait survenir le vendredi 17 juillet.
Réuni à la mosquée de Paris, pour la nuit du doute, le 16 juillet dernier, le Conseil Français du Culte Musulman, resté fidèle à la tradition du calcul lunaire, a, lui aussi appelé les musulmans de France à rompre le jeune le 17 juillet.
«Amar Lasfar, le président de l’UOIF, a expliqué se «réjouir de cette unité», et Dalil Boubakeur a salué une «décision historique, unique, pour calculer l’exactitude de ce jour majeur de l'Aïd», lit-on sur le site www.la-croix.com qui s’est fait l’écho de nombreux messages de circonstance adressés par des instances religieuses à l’intention de la communauté musulmane.
Sur les traces d’autres coreligionnaires, le professeur Christophe Roucou du service des relations avec l’islam de la Conférence des évêques de France s’est adressé à la communauté musulmanes avec « tous nos vœux de fête et l’assurance de notre amitié au travers même des temps d'épreuve que nous vivons », dans un message repris par le site la-croix.com qui reprend cet autre passage du message du service des relations avec l’Islam : «Puissions-nous ensemble mieux accueillir la miséricorde de Dieu et, en nous appuyant sur notre foi en Lui, refuser haines et exclusions et inventer des chemins de justice, de fraternité et d’espérance dans nos quartiers et nos cités en France et avec tous les peuples qui vivent en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique ».
CEM