Le système en ligne mis en place pour les inscriptions universitaires pour les nouveaux bacheliers «est fiable et sécurisé», a assuré mardi, un responsable du ministère de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique.
«Dans tout système il y a des aléas qui peuvent entraver son bon fonctionnement, mais la plateforme reste fiable et sécurisée. Nous disposons d'une équipe qui assure la veille sécuritaire du système», a expliqué le directeur des réseaux et systèmes informatiques au niveau du ministère, M. M'hammed Mosteghanemi, ajoutant qu'en l'espace de 10 ans ce dispositif a «nettement évolué».
Le système qui a été mis en place en 2005 déjà à travers une «opération test», puisque les inscriptions en ligne étaient facultatives, visait deux objectifs à savoir l'équité et la simplification du processus des inscriptions aussi bien pour les nouveaux bacheliers que pour les administrations universitaires.
«Le système qui a fait ses preuves est arrivé à maturité et a permis de résorber une pléthore de problèmes», a-t-il encore précisé. Le directeur des réseaux informatiques en veut pour preuve le déroulement de l'opération des inscriptions dans de «bonnes conditions, sans engorgement ni problème de fluidité», même si lors de la première phase, il a été constaté une «pression relative» durant les deux premiers jours.
Choix des bacheliers, maintien des tendances des années précédentes
Analysant les inscriptions de cette année, il a expliqué que ces dernières sont restées dans leurs tendances aux années précédentes où la demande pour les sciences médicales occupe le haut du pavé pour le bac sciences, au moment où la filière informatique est la préférence pour les détenteurs du bac maths, suivies par les filières des hydrocarbures, l'aéronautique et les grandes écoles.
M. Mosteghanemi évoque également la forte demande sur les écoles de commerce, fait qu'il qualifié d'«effet de mode» ces dernières années et les filières des langues étrangères. Il a tenu toutefois, à souligner qu'il est «extrêmement difficile de satisfaire tout le monde» sachant que par exemple, cette année la tranche de bacheliers ayant obtenu la mention passable (située entre 10/20 et 12/20 de moyenne) équivaut au nombre total de bacheliers de l'année dernière, expliquant que les inscriptions «constituent un concours conformément à l'offre et la demande».
«Les résultats et les affectations ne peuvent être connus qu'après les confirmations définitives, donc parler des minima à ce stade relève de l'affabulation.Techniquement il est impossible de le savoir», a souligné M. Mosteghanemi. Le nombre de confirmations des choix des nouveaux bacheliers a atteint mardi à 14h15 un total de 295.762, soit 82,71% du nombre total des bacheliers, selon les statistiques fournies par le ministère.
L'étape de la confirmation définitive des voeux, entamée hier devait être clôturée ce mardi.
Le nombre de pré-inscriptions est de 357.274, soit 98,38%, alors que le nombre de signatures est de 359.161 (98,90%), sur un total de 363.141 élèves ayant décroché le baccalauréat cette année.
Tous les moyens ont été mobilisés pour réussir le processus de l'opération d'inscription à l'université des nouveaux bacheliers, avait affirmé la semaine dernière, le ministre du secteur, Tahar Hadjar.
L’opération d’affectation et de recours est prévue le 28 du mois de juillet, alors que les inscriptions définitives (après les recours) s’étaleront du 29 juillet au 6 août.
Le ministre avait également souligné que «l’orientation est un concours sur classement», précisant que la moyenne générale obtenue par le bachelier demeure le premier paramètre à prendre en compte dans l'orientation des nouveaux bacheliers.