Pas moins de 482 familles ont quitté, jeudi à Constantine, les logis insalubres où ils vivaient pour des appartements neufs, dans le cadre de l’opération de relogement de 3.000 familles en cours depuis le début de ce mois de juillet, a-t-on constaté.
Les familles relogées qui occupaient depuis plusieurs décennies le bidonville Fellahi, près du quartier de Ziadia, ont rejoint leurs nouveaux domiciles, construits à Ali-Mendjeli, dans une ambiance de fête, marquée aussi par un profond soulagement.
«Nous avons passé toute notre vie dans un taudis, nos enfants ont grandi dans des conditions lamentables, dans la précarité et la promiscuité, et nous allons enfin pouvoir vivre dignement», se réjouissent Slimane et Aïcha, parents de cinq enfants dont l’aîné est âgé de 32 ans.
Les bénéficiaires de cette opération ont également fait part de leur satisfaction devant la qualité des appartements qui leur ont été attribués : «franchement, je ne m’attendais pas à des appartements aussi bien finis», souligne Fethi qui découvre la nouvelle demeure de sa famille.
Mille quatre cents (1.400) familles vivant dans des habitations insalubres en plusieurs points de la ville de Constantine, ont déménagé vers des logements neufs depuis le lancement de l’opération de relogement de 3.000 familles, a indiqué le wali, Hocine Ouadah, qui assistait sur le site d’accueil (unité de voisinage n° 16) à l’arrivée des familles concernées.
Agrémentés d’espaces verts et d’aires de jeu, les logements octroyés aux familles concernées sont dotés de tous les équipements d’accompagnement nécessaires, notamment en matière de scolarisation et de santé, a ajouté le chef de l’exécutif local.
L’opération de relogement de 3.000 familles s’achèvera le 29 juillet prochain avec le déménagement de quelque 1.100 familles résidant dans des habitations menaçant ruine à cause du phénomène de glissement de terrain, a-t-on noté.
Avec l’achèvement de cette opération, la plus importante qu’a connue Constantine depuis l’indépendance, le dossier de l’habitat précaire sera «définitivement clos», a-t-on souligné.