
Le président américain Barack Obama a mis la pression mardi sur les dirigeants en conflit au Soudan du Sud, les appelant à accepter d'ici la date butoir de mi-août les accords de paix pour régler le conflit ethnique qui ravage le pays.
La semaine dernière, le président américain avait participé à un mini-sommet sur cette crise à Addis Abeba, avec notamment pour objectif de déterminer les sanctions à prendre en cas de rejet de l'ultimatum du 17 août.
"S'ils ratent cet objectif, alors je pense qu'il nous faudra préparer un autre plan et reconnaître que ces dirigeants sont incapables de créer la paix qui est requise", a déclaré le président américain.
Un nouvel échec entre les dirigeants Sud-Soudanais à mettre fin à la guerre civile ouverte en décembre 2013 et qui a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de deux millions de personnes, conduirait à une série de sanctions,
comme un embargo sur les armes, des interdictions de voyager et le gel d'avoirs à l'étranger. Les Etats-Unis ont joué un rôle crucial dans l'accession à l'indépendance du Soudan du Sud en 2011 avant d'être divisé sur la position à adopter face au conflit auquel il est en proie, se sont jusqu'ici heurtées aux échecs des cessez-le-feu et pourparlers successifs.