Ecriture de l’histoire: Les explosions de 1962 à la place "Tahtaha" d’Oran n’ont pas été suffisamment traitées

Publié par DK News le 28-02-2014, 17h52 | 43

Les explosions perpétrées le 28 février 1962 à la place de Tahtaha de haï Medina Jdida d’Oran n’ont pas été suffisamment traitées dans l’écriture de l’histoire de la glorieuse guerre de Libération nationale, a soulevé le chercheur et historien Sadek Benkada.

Animant, jeudi à Oran à l’occasion de la commémoration du 52e anniversaire de cet événement tragique, une conférence historique organisée par l’Association des résistants et ayants droit dont le siège est basé à Oran, l’intervenant a souligné que le crime perpétré par la sinistre Organisation de l’armée secrète (OAS) nécessite davantage de recherches et d’études académiques pour approfondir la compréhension de sa dimension et de ses tenants et aboutissants.

Cet acte criminel qui avait fait 74 chahids s'inscrit dans le cadre du génocide orchestré par cette organisation terroriste de l’époque à travers le pays à la veille de l’indépendance de l'Algérie, période cruciale qui mérite une étude et une analyse plus approfondies, a-t-il soutenu.

Le conférencier a plaidé pour faire de cet anniversaire une occasion pour enrichir le fonds documentaire à travers des témoignages de ceux ayant vécu ce drame et dont certains étaient présents à cette conférence, en l’occurrence Moueden Benaoumeur dit "Si Omar" et Benali Abderrahmane dit "Abbès".
Il a également valorisé le rôle des moudjahidine et fidayine d’Oran et des autres wilayas du pays pour faire échec au plans de l’organisation extrémiste "OAS".

Le chercheur Benkada a revisité cette tragédie survenue au moment de la prière d’El Asr au cœur de la ville d’Oran, au 23e jour du mois sacré du Ramadhan, où deux voitures piégées ont explosé à la place "Tataha" faisant plusieurs victimes dont l'identité de certains n’a pas été connue.
Leurs corps ont été découverts déchiquetés par les intenses déflagrations.