Le président du Front du changement, Abdelmadjid Menasra, a affirmé vendredi à Mascara que son parti écartait toute idée de boycott du prochain scrutin présidentiel, estimant que cette option ne sert pas l'intérêt national.
Intervenant à l'occasion du 2e anniversaire de la création de sa formation politique, M. Menasra a déclaré que «le boycott est une pratique à contresens de l'intérêt national». Le président du Front du changement a tenu à souligner que malgré son respect pour le libre choix des partis, son parti ne s'inscrira pas dans cette démarche de rupture car elle anéantirait, selon lui, «les espoirs portés par le prochain rendez-vous électoral».
S'agissant des candidats, il a fait savoir que son parti se prononcera dès la publication de la liste officielle des candidats à l'élection présidentielle, et ce, après session extraordinaire du Conseil consultatif national de sa formation politique. «Il ne faut pas rater l'occasion du prochain scrutin, car c'est une excellente opportunité pour exposer son opinion, contribuer à la résolution des problèmes et aller de l'avant, vers un avenir prospère», a-t-il encore fait valoir.
M. Menasra a, en outre, déploré les déclarations de certaines personnalités politiques, critiquant à ce titre leurs propos à l'égard d'une institution qui, a-t-il dit, «mérite tous les respects pour son rôle dans la lutte contre le terrorisme».