SéTIF : Festival arabe de Djemila : La chanson libanaise subjugue le public de Cuicul La seconde soirée du Festival arabe de Djemila a été marquée par la présence d’un public mitigée et faible, contrairement à celle de l’ouverture. La présence du

Publié par Azzedine Tiouri le 15-08-2015, 17h41 | 91

La seconde soirée du Festival arabe de Djemila a été marquée par la présence d’un public mitigée et  faible, contrairement à celle de l’ouverture. La présence du Libanais Saad Ramadhan a suffi à la soirée pour lui insuffler un cachet tout particulier dans l’art de la musique et de la chanson.

Tout au long de cette seconde soirée, le chanteur arabe a interprété un bouquet de ses meilleures chansons libanaises avec certaines reprises algériennes. L’hôte de Cuicul a entamé son registre avec la chanson Baya el hob, une qassida d’un rêveur romantique suivie de quelques reprises du patrimoine lyrique très varié de la grande dame de la chanson libanaise et arabe Fairouz, qu’il interpréta avec émotion et grand respect.

Il révélera par la suite à l’assistance qu’il a écrit et préparé un pamphlet spécialement pour l’Algérie bien-aimée, dira-t-il, le berceau de la révolution et la citadelle des combattants intitulé ‘’ Alou lama Saad ada alla El Djazair ferhane’’ (Ils ont dit lorsque Saad est revenu en Algérie très content)’’.

Tout au long de la veillée, Saad Ramadhan a subjugué le public par ses chansons variées du patrimoine libanais, notamment folkloriques, dont les jeunes se sont donnés à cœur joie et ne sont pas restés insensibles pour danser à leur rythme surtout celle de Mayal ya ghazal avec une ambiance endiablée.

L’autre grand moment, c’est lorsqu’il interpréta avec brio la très belle et mythique chanson du regretté Dahmane Harrachi intitulé Ya rayah ouyan moussafar, Bladi hiya El Djazaïr de cheb Mami ou Fi youm oualila de la regrettée Ouarda El Djazairia. L’artiste libanais clôtura son tour de chanson sur le plateau de l’antique Cuicul en inteprétant quelques chansons de son nouvel album Dhad nessayan (Contre l’oubli).

La seconde soirée a été aussi agrémentée par une constellation d’artistes algériens à l’instar de Farid Haouamad, Kamel Guelmi, Djahida, la troupe Aphirène de Ghardaïa, qui ont présenté chacun dans son genre, des bouquets de chants traditionnels.

Pour la soirée d’aujourd’hui, la quatrième du genre, il est prévu un tour de chant de l’artiste jordanienne Dina Karzon, aux cotés de Sabah Fakhri Anes, Hamidou, Abdelwahab Bachari, cheb Amine et cheb Zinou.

A l’issue de son show, l’artiste libanais Saad Ramadhan s’est déclaré très ravi de se retrouver une seconde fois en Algérie et d’être présent à ce beau festival arabe, ajoutant qu’il avait reçu des échos favorables et positifs lors de son premier séjour, soulignant que «le public algérien adore la chanson libanaise», avant d’ajouter : «Cela a été un honneur pour moi de chanter les chansons de Warda ainsi que d’autres de grands artistes algériens».