AfSud: Le plus puissant syndicat sud-africain prépare la création d'un parti politique

Publié par DK News le 03-03-2014, 15h30 | 39

Le plus puissant syndicat d'Afrique du Sud, l'Union nationale des métallurgistes sud-africain (Numsa), qui revendique 340.000 adhérents, a annoncé dimanche jeter les bases d'un nouveau parti politique qui défendra la "classe ouvrière".

Le porte-parole du syndicat, Castro Ngobese, a annoncé le lancement d'un nouveau programme, le "United Front Movement for Socialism", qui regroupera des organisations de gauche et visera à promouvoir une meilleure éducation, des services de santé et municipaux pour les Sud-Africains pauvres.

Ce sera "un développement qui mènera à la formation d'un parti politique indépendant représentant la classe ouvrière", a-t-il expliqué.

Ajournement des pourparlers de paix inter-soudanais: Les deux parties se reprochent mutuellement l'échec 

Le gouvernement du Soudan et les rebelles soudanais du Kordofan-Sud se sont mutuellement reproché dimanche soir l'échec des pourparlers à Addis Abeba, ajournés une nouvelle fois, deux jours après leur reprise. "Le gouvernement n'a rien à offrir pour apporter la paix", a dénoncé le secrétaire général du SPLM-N, Yasir Arman, accusant par ailleurs le chef de la délégation gouvernementale, Ibrahim Gandour, de n'avoir pas fait lui-même l'effort de venir à la table des négociations. 

La délégation de Khartoum a elle accusé les rebelles d'avoir voulu reprendre les discussions au début, sans tenir compte du cadre fixé par le  médiateurs lors des précédentes discussions. 
"Ils sont venus avec une proposition totalement différente, quelque chose qu'il faudrait discuter longtemps, et la souffrance de notre peuple ne ferait que continuer", a estimé Ibrahim Gandour devant la presse. 

L'Union africaine (UA), médiateur des pourparlers, a annoncé plutôt, l'ajournement des négociations de paix entre le gouvernement du Soudan et les rebelles soudanais du Kordofan-Sud.  
Les discussions, qui se tiennent dans la capitale éthiopienne Addis Abeba où siège l'UA, "ont en réalité été ajournées dès samedi soir", précise l'organisation panafricaine dans un communiqué, évoquant une "impasse sur une proposition formulée" par la médiation. 

Estimant qu'il est à ce stade impossible de rapprocher les deux parties, le panel d'experts de l'UA qui tente de trouver une solution au conflit soudanais a décidé de consulter le Conseil de paix et de sécurité de l'UA, et invite les deux parties à poursuivre entre-temps les discussions entre elles. 

Les discussions entre Khartoum et les rebelles du SPLM-N, branche nord du Mouvement populaire de libération du Soudan (ex-rébellion sudiste), visent à mettre fin à trois ans de conflit dans les régions méridionales du Kordofan-Sud et du Nil-Bleu, conflit qui touche plus d'un million de civils. 
Une première série de pourparlers avait eu lieu en février mais n'avait déjà duré que cinq jours. Les deux parties se retrouvaient alors pour la  première fois autour d'une table depuis près d'un an.