Le Président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khelifa a affirmé hier l'existence d'une «pluralité politique» à l'APN, à travers la présence de plusieurs formations politiques dont les «orientations» et les «positions» peuvent «converger» ou «diverger».
«Notre Assemblée compte plusieurs formations politiques dont les orientations et les positions peuvent converger tout comme elles peuvent diverger, ce qui est en soi une concrétisation de la vraie pluralité politique dont les règles ont été établies par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.», a affirmé Larbi Ould Khelifa, à l'ouverture de la session de printemps de l'APN.
Ajoutant que l'Assemblée «respecte toutes les opinions et toutes les positions, bien plus, elle encourage l'opposition à exprimer ses préoccupations qui n'enfreignent ni la loi fondamentale ni le règlement intérieur de l'Assemblée», le président de l'APN a assuré que «la critique et l'opposition ont marqué l'actuelle législature».
Evoquant les textes de lois qui seront soumis lors de cette session, Larbi Ould Khelifa a évoqué celui modifiant et complétant la loi relative à la lutte contre la contrebande, le projet de loi relative aux mutuelles sociales, celui modifiant et complétant la loi fixant les règles générales relatives à l'aviation civile et enfin, le projet de loi relative aux ressources biologiques conformément aux accords internationaux ratifiés par l'Algérie.
L'APN examinera, en outre, le projet de loi modifiant et complétant la loi relative à l'apprentissage qui prolonge la limite d'âge pour les apprentis à 35 ans, a fait savoir son Président. Quatre autres projets de loi sont en cours d'élaboration et devront être soumis au bureau de l'Assemblée, dont celui relatif au service national, celui modifiant et complétant la loi d'orientation sur la promotion de la petite et moyenne entreprise (PME) ainsi que celui modifiant et complétant la code des douanes.
Le Président de l'APN a, par ailleurs, rappelé que grâce aux efforts consentis par l'Etat dans le secteur économique, l'Algérie a réalisé un équilibre financer pour lequel elle a été félicitée par le Fonds monétaire international (FMI), laquelle prévoit une croissance de 4.3 % en 2014 contre 2.7 % en 2013. Une baisse considérable de l'inflation a été consacrée en 2013, a ajouté l'intervenant, qui a salué à ce propos, la «politique monétaire extrêmement prudentielle», ayant permis d'atteindre cette performance.