La Croix-Rouge nord-coréenne a accepté des pourparlers avec son homologue sud-coréenne afin d'organiser une réunion des familles séparées par la guerre de Corée (1950-1953), ont annoncé des responsables sud-coréens samedi.
«Le Nord a accepté la proposition de Séoul pour des premiers pourparlers le 7 septembre à Panmunjom, le village de la trêve situé à la frontière entre les deux Corées», a annoncé un responsable du ministère de l'Unification.
Cette annonce fait suite à un accord de sortie de crise conclu entre les deux Corées qui engage entre autres les deux parties à organiser une réunion des familles autour de la fête de la moisson de Chuseok, le 27 septembre.
La dernière réunion de ces familles, qui s'étaient retrouvées dispersées de part et d'autre de la frontière à la fin de la guerre, avait eu lieu en février 2014.
Cela faisait trois ans qu'il n'y avait pas de telles rencontres. Des millions de personnes ont été séparées pendant la guerre.
La plupart sont morts sans avoir jamais pu revoir ni même contacter leurs proches car toute communication transfrontalière entre civils est interdite.
Environ 66.000 Sud-Coréens, dont 12% ont plus de 90 ans, sont inscrits sur une liste d'attente pour participer à une réunion éventuelle.
Mais chaque fois, ils ne sont que quelques centaines d'élus.