Selon le directeur des Archives nationales : L'Algérie avait réussi à relever le défi de la première rentrée scolaire post-indépendance

Publié par DK News le 02-09-2015, 00h43 | 72

L'Algérie avait réussi à relever le défi de la première rentrée scolaire post-indépendance, en dépit des conditions «difficiles» héritées de la colonisation française et du «manque de moyens», a affirmé le directeur général des Archives nationales, Abdelmadjid Chikhi.

«En dépit des conditions difficiles héritées de la colonisation française et du manque de moyens matériels et humains, l'Algérie avait réussi à relever le défi de la première rentrée scolaire post-indépendance, grâce aux efforts de la première génération d'enseignants et de formateurs», a indiqué M. Chikhi lors d'une conférence sur la première rentrée scolaire de l'Algérie indépendante en octobre 1962, organisée au forum de la mémoire du quotidien El moudjahid, en coordination avec l'Association Machaal Echahid.

A quelques semaines de la rentrée scolaire de 1962, «les commandants des wilayas historiques avaient pris l'engagement de permettre à tous les enfants de l'Algérie indépendante d'accéder aux bancs de l'école», a-t-il précisé, soulignant que «c'était l'un des objectifs de la glorieuse Guerre de libération nationale qui a été concrétisé sur le terrain». Cet objectif s'est réalisé «en dépit du manque d'enseignants et des moyens de scolarisation», a-t-il rappelé.

«Le problème lié au manque de moyens a été résolu grâce au don et à la solidarité des différentes tranches de la société algérienne dont les commerçants», a souligné M. Chikhi qui fut l'un des enseignants mobilisés pour la première rentrée scolaire post-indépendance dans la Wilaya historique I (Batna).

Par ailleurs, M. Laid Lachgar, moudjahid et ancien cadre au ministère des Affaires étrangères, a indiqué que le nombre d'étudiants algériens avant l'indépendance «ne dépassait pas les 700», précisant que « la sauvegarde de la langue arabe fut le principal défi fixé et relevé par les autorités algériennes, notamment le premier ministre de l'Education de l'Algérie indépendante, Abderrahmane Benhamida».  A cette occasion, plusieurs moudjahidine ont appelé les générations montantes «à tirer des enseignements de notre histoire et à prendre exemple des anciennes générations qui ont su relever ce défi».