Communication : 50 % des journalistes ont obtenu la carte de journaliste professionnel

Publié par DK News le 02-09-2015, 00h47 | 62

Le ministre de la Communication Hamid Grine a déclaré hier à Alger que 50 % des journalistes ont obtenu la carte de journaliste professionnel.

Il a précisé dans une conférence de presse en marge d'une session de formation au profit des journalistes d'expression amazighe que «50 % des journalistes seulement ont obtenu la carte de journaliste professionnel», appelant les professionnels du secteur, notamment public, à «appuyer ce projet».

La commission nationale d'identification des journalistes professionnels a délivré à ce jour plus de 2 800 cartes, soulignant que le ministère a prolongé le mandat de la commission à fin septembre. M. Grine a de nouveau affirmé que l'élection de l'autorité de régulation de la presse écrite ainsi que du conseil d'éthique sera organisée au plus tard en octobre prochain. Il a appelé les journalistes à appuyer ces structures qui leur permettront de trouver des solutions à leurs problèmes «socioprofessionnels», affirmant que le ministère de la Communication «est disposé à apporter son appui aux professionnels du secteur». Il a souligné à ce propos, la nécessité qu'il y ait des représentants de la profession, qu'ils soient éditeurs ou journalistes», appelant les professionnels du secteur à «soutenir fortement le projet du journaliste professionnel et ce dans leur intérêt».

M. Grine a estimé que «l'accès au professionnalisme ne peut se faire «sans formation», annonçant à cette occasion que des sessions de formation seront organisées chaque mois au profit des journalistes sous le parrainage de la tutelle. Une session de formation sera organisée le 20 septembre prochain qui sera assurée par un grand journaliste suisse, ancien responsable de l'autorité de régulation de la presse écrite dans son pays. Le directeur du journal égyptien «Al Ahram» a été également convié le 22 octobre prochain.

 

Grine insiste sur la formation des journalistes

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a réitéré hier à Alger, l'engagement de son département ministériel pour la promotion du journalisme d’expression amazighe, notamment à travers la formation et la professionnalisation du métier.

Intervenant à l’ouverture de la première session de formation interactive des journalistes exerçant en Tamazight, organisé par le Haut Commissariat à l’Amazighité (HCA), M. Grine a, également, insisté sur la volonté de son département ministériel de prendre une part «active» à la promotion de la langue amazighe, qui constitue un fondement de l’identité nationale, dans les médias nationaux.

Il a rappelé, à ce propos, les efforts fournis depuis des décennies, «parfois dans des conditions difficiles», par des professionnels de la presse, pour rendre la langue amazighe «visible» au sein des médias nationaux.

Insistant sur la formation des professionnels de la presse d’expression amazighe, le ministre a estimé que l’élaboration d’un lexique dédié à la presse dans cette langue est un outil «important» dans cette quête pour la promotion de l’usage du Tamazight dans la presse.

De son côté, le secrétaire général du HCA, Hachemi Assad, a rappelé que cette formation entre dans le cadre de la mise en oeuvre de la convention de partenariat passée entre le HCA et le ministère de la Communication, en février dernier, visant à promouvoir l’usage du Tamazight dans les médias.

C’est ainsi qu’il a assuré les participants (des journalistes d’expression amazighe), que le HCA continuera à accompagner les professionnels des médias amazighophones pour relever le défis de doter le Tamazight d’un lexique propre aux médias.

Le SG du HCA a souligné, dans ce cadre, que «tout sera entrepris pour élaborer un lexique spécialisé dédié exclusivement aux professionnels des médias», assurant, par là même, une continuité dans la formation des journalistes amazighophones.

Pour Belkacem Mellah, chargé de la communication au Premier ministère, la promotion du Tamazight est «devenue un fait réel», estimant que le nombre «important» de festivals pour la préservation et la promotion du patrimoine amazigh est là pour témoigner des efforts consentis par l’Etat dans cette voie.

Pour lui, une étape importante a été franchie dans le processus de promotion de cette langue, au point, a-t-il dit, qu’on ne parle plus aujourd’hui, de chaoui, kabyle, mozabite, tergui, mais de langue amazighe.

Cette session de formation interactive des journalistes en tamazight, qu’abrite la Bibliothèque nationale du 1er au 4 septembre, verra la participation d’un certain nombre de spécialistes des médias et des questions liées au lexique amazigh qui animeront plusieurs ateliers.