Pétrole : Le prix a chuté à 45,41 dollars le baril ce mardi à New York

Publié par DK News le 03-09-2015, 02h10 | 25

Les cours du pétrole ont lourdement rechuté mardi à New York où le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre a perdu 3,79 dollars à 45,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), mettant fin à une série de trois séances de forte hausse qui lui avait permis de bondir de plus de 27%.

Mardi matin, les prix du pétrole ont enregistré une nouvelle baisse à New York, à cause d'un regain de pessimisme des investisseurs suite à de mauvais  chiffres chinois et de prises de bénéfices après leur hausse de plus de 27% en trois séances.

Le cours du baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en octobre perdait 1,67 dollar à 47,53 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «C'est le début du mois, on a vu déferler les statistiques économiques, et des mauvais chiffres sur l'activité économique à commencer par la Chine, donc (...) on voit de l'aversion au risque ce matin», a estimé un analyste.

 

Le Brent en dessous de 49 dollars à Londres

Les prix du pétrole reculaient hier en cours d'échanges européens, affectés par les statistiques de la Fédération professionnelle API qui fait état d'une forte hausse des stocks américains de brut.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 63 cents par rapport à la clôture de mardi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance perdait 1,04 dollar à 44,36 dollars.

Après avoir fortement grimpé et gagné près de 27% la semaine dernière, les cours du Brent ont glissé de 8,5% mardi.

La chute des prix du pétrole est due, en partie, aux statistiques de l'API sorties la veille qui ont fait état d'une hausse inattendue de 7,6 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, d'après les analystes.

Une hausse des réserves américaines est généralement mal accueillie par les marchés car elle peut signaler un ralentissement de la demande du pays. Les Etats-Unis sont le plus gros consommateur de pétrole au monde. Dans ce contexte les marchés scruteront avec attention les statistiques officielles du Département américain de l'Energie (DoE) qui devaient sortir hier.