Le directeur général de l'Office national du Hadj et de la Omra (ONHO), Youcef Azouza, a appelé hier à Medine les membres de la Mission nationale du Hadj à faire preuve d'efficacité dans l'accomplissement de leur travail et à s'adapter rapidement au système électronique mis en place en proposant des solutions aux problèmes liés notamment à l'hébergement, la perte de bagages et la restauration.
Au cours d'une réunion de travail au centre de la Mission à Médine, M. Azouza qui a déploré la récurrence de ces problèmes, a exhorté les membres de la Mission à plus d'efforts dans l'accomplissement de leur travail.
Après avoir écouté les représentants des différentes commissions, le directeur de l'ONHO a tenu à souligner que l'application des nouvelles mesures de prise en charges des hadji étant à ses débuts, il fallait «qu'ils se préparent à corriger tout dysfonctionnement et s'attendre à ce que toute défaillance en début de chaîne dans l'application du système produise l'effet domino».
A propos des «défaillances» relevées au niveau de la restauration, de l'hébergement, et de la négligence de certaines agences de voyages, M. Azouza a reproché aux chargés des commissions concernés de n'avoir pas adressé aux contrevenants des procès-verbaux officiels, les prestataires de services saoudiens ou nationaux étant tenus de respecter leurs engagements contractuels.
«Il faut absolument recourir aux contrats», a-t-il insisté. M. Azouza a tenu précisément à ce que la question des bagages perdus soit résolue «dans les plus brefs délais» étant donné les désagréments que cela cause aux pèlerins.
Soulignant les faiblesses au niveau organisationnel, le premier responsable de l'Office a longuement insisté sur le renforcement de la chambre des opérations qui centralise les listes des hadji et donc concentre tous les renseignements les concernant, et d'instaurer à partir de là toute une chaîne de travail basée sur une «parfaite coordination» entre les agents officiant dans l'aéroport, ceux du centre de la Mission et le personnel mobile.
En ce qui concerne les agences défaillantes, M. Azouza a estimé qu'«il est encore temps pour elles de se rattraper pour peu que des rappels à l'ordre leur soient spécifiés par le chargé de leur suivi au niveau de la Mission».
Le DG de l'ONHO n'a pas manqué de juger satisfaisantes les conditions d'encadrement et de prise en charge des pèlerins algériens, outre les difficultés de transfert des passagers et de leur hébergement qui se posent en fait à chaque saison.