![](/data/images/article/thumbs/d-blida-le-chemin-de-wilaya-61-coupe-suite-a-la-crue-de-loued-kef-el-hammam-a-hammam-melouane-5574a.jpg)
Le chemin de wilaya N.61, dans son axe reliant Bouguera à Hammam Melouane (Blida) a été fermé en raison de la crue générée par la montée des eaux de l’oued Kef El Hammam due aux pluies qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi sur la région, a-t-on appris auprès la Protection civile.
Les pluies qui se sont abattues dans la nuit de lundi à mardi sur la région de Hammam Melouane (à l’est de Blida) ont causé une montée des eaux de l’oued Kef El Hammam, dont la crue est à l’origine de la fermeture du chemin de wilaya N.61, dans son axe reliant Bouguera à Hammam Melouane, au lieudit "Kef El Hammam-direction Makrounate", a précisé le chargé de la communication de la Protection civile de la wilaya de Blida, le lieutenant Adel Ezzeghaimi.
"L’unité de la Protection civile de Bouguera a effectué une intervention, lundi soir, au niveau de l’Oued Kef El Hammam, dont la crue a causé la fermeture du chemin de wilaya N.61 (CW N61)", a-t-il expliqué, ajoutant "qu’aucune perte humaine ni dégâts matériels n’ont été enregistrés". Le lieutenant Ezzeghaimi a, par ailleurs, invité les citoyens et visiteurs de cette région à emprunter l’évitement reliant Tabainte à Magtaa Lezreg, jusqu’à ce que l’Oued reprenne son niveau initial.
Les services de la Protection civile, qui se trouvent toujours mobilisés sur les lieux, ont également lancé un appel aux citoyens, afin d’éviter d’emprunter les berges des Oueds, au vue du risque représenté par leur débordement.
Assainissement: Entrée en exploitation de la station d’épuration d’Ain Temouchent
La station d’épuration des eaux usées (STEP) d’Ain Temouchent est entrée, dernièrement, en exploitation avec un volume de traitement de 11.000 m3 d’eaux usées par jour, a indiqué, mardi, son chef de projet.
Réalisée pour un montant de 2 milliards de dinars, cet ouvrage qui traite quatre millions de mètres cube d’eaux usées par an, contribuera à la protection de l’environnement, précisément, la sauvegarde du littoral et de la nappe phréatique, a précisé M. Hachem Noureddine, qui fait état d’une étude en cours pour l’utilisation des eaux épurées dans l’irrigation agricole.
Pour la gestion de cette station, les responsables de la STEP sont appuyés par une société franco-suisse auxquels se joignent les antennes de l’office national d’assainissement (ONA) et la CTH (travaux hydrauliques). Cet ouvrage a généré quelque 210 postes d’emplois, a indiqué M. Hachem Noureddine.
Deux autres STEP sont en cours de réalisation, selon la direction des ressources en eaux, respectivement, à Ain Tolba (25.000 équivalent/habitants) et Bouzedjar (20.000 E/H). Une quatrième station, celle d’Ain El Kihal (25.000 E/H), a été lancée, dernièrement, en travaux. Le parc local en stations d’épuration sera renforcé, également, avec deux autres STEP en étude à Beni Saf (200.000 E/H) et Sidi Ben Adda (20.000 E/H). Cette dernière station sera raccordée avec celle d’Ain Temouchent, a-t-on encore souligné.
Ces ouvrages renforceront les six stations de lagunage, exploitées par l’ONA à Sidi Safi, Emir Abdelkader, El Malah, Hassi El Ghella, El Amria et Ain Larbââ. La capacité globale de traitement est de l’ordre de 250.000 E/H. Elle passera, à la fin 2014, à 595.000 E/H.