C’est lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’auditorium en présence du wali, M. Mohamed Bouderbali, du président de l’APW, Fatah Kerouani, du recteur de l’université Lamine-Debaghine, Sétif 2, des autorités civiles et militaires, du corps enseignant et des étudiants, que le Dr Abdelmadjid Djenane, recteur de l’université Ferhat- Abbas Sétif 1, a donné, hier, le coup d’envoi officiel de la rentrée universitaire au niveau de son institution.
Lors de son intervention, le recteur de l’université Sétif 1, a indiqué que «la présence du premier responsable de la wilaya à cette cérémonie symbolique atteste et prouve toute l’importance accordée par l’Etat au secteur de l’enseignement supérieur».
«Cette rentrée universitaire, ajoute-t-il, a été minutieusement préparée depuis des mois, même durant la période des vacances et le Ramadhan afin d’accueillir les étudiants dans les meilleures conditions possibles, notamment les nouveaux inscrits, qui, a-t-il dit, n’ont eu aucune difficulté, aussi minime soit-elle, à procéder à leur intégration dans l’enceinte universitaire».
Il a beaucoup insisté sur l’ouverture de l’université pour jouer un rôle important au sein de la société et la collaboration avec les autres institutions.
Avant de souligner l’importance de l’amélioration de la qualité de l’enseignement au sein de l’université, d’autant que les outils pédagogiques nécessaires, humains et matériels, sont disponibles. Il a annoncé la création d’un doctorat industriel et l’inscription à l’université Sétif 1 de 160 doctorants dans une dizaine de disciplines.
Pour cette rentrée, selon les déclarations du recteur, l’université Ferhat-Abbas Sétif 1 a accueilli 32.000 étudiants, dont 10.000 bacheliers au moment où 6.310 l’ont quittée avec un diplôme.
Elle compte plus de 2.000 enseignants, cinq facultés et deux instituts, pas moins de 1.400 chercheurs répartis et activant au sein de 38 laboratoires et deux unités de recherche.
Comme il est de coutume, le cours inaugural de cette année a porté sur un sujet d’actualité qui n’est autre que le LMD (Licence, Master, Doctorat).
Il a été animé par le Pr Djafer Benachour, de la Faculté de technologie.
Au cours de son exposé, il a donné l’historique et un aperçu très détaillé sur cette nouveauté du LMD, d’origine anglo-saxonne et introduite en Algérie depuis 2004, sans omettre de citer certains exemples de dysfonctionnements.
Azzedine Tiouri