Mme Mounia Meslem l’a affirmé : Poursuite de l'opération d'actualisation des cartes pour handicapés et nécessiteux à travers le territoire national

Publié par DK News le 15-09-2015, 01h43 | 31

La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a affirmé hier que l'opération d'actualisation des cartes pour handicapés et nécessiteux se poursuivait à travers le territoire national, appelant à la nécessité de rationaliser les dépenses et la gestion de l'argent public. 

Invitée au forum de la Chaîne I de la Radio nationale, Mme Meslem a indiqué que «des instructions ont été données pour la mise à jour des cartes pour handicapés et nécessiteux», qui sont sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale, pour définir le nombre exact des personnes handicapées et des nécessiteux.

«Les rapports alarmants qui nous sont parvenus confirment des cas d'escroquerie de la part de bénéficiaires d'allocations pour handicapé ou des opérations de solidarité organisées durant le Ramadhan», a-t-elle dit, soulignant que la prise en charge de ces catégories «coûte des sommes exorbitantes au Trésor public, ce qui nécessite leur contrôle et la rationalisation de leur gestion». «Le Gouvernement ne renoncera pas au principe social de l'Etat algérien et maintiendra ses aides au profit des catégories nécessiteuses.

Cependant, il faut en contrepartie rationaliser les dépenses et la gestion de l'argent public», a estimé la ministre. Des instructions ont été données aux walis en vue d'évaluer le tissu associatif activant dans le domaine social, a-t-elle précisé, ajoutant que «2.157 associations activent dans ce domaine aux niveaux national et local». 

Les associations activant dans ce domaine et relevant du ministère de la Solidarité seront les seules à bénéficier d'un accompagnement et d'un soutien financier», a soutenu la ministre. 

A une question sur la criminalisation des violences faites aux femmes dans le code pénal, Mme Meslem a insisté sur «le rôle des sociologues, des médias et des mosquées dans la sensibilisation aux risques des violences en milieu familial».