Conférence sur la médecine générale, hier au Forum de DK News : La médecine générale deviendra-t-elle une spécialité médicale ?

Publié par Saïd Abjaoui le 05-03-2014, 20h38 | 142

L’assistance présente hier après-midi au Forum du quotidien DK News à la veille de la commémoration du 8 mars, a connu deux évènements importants qui ont  suscité une très forte émotion.

Le premier évènement a été l’appel lancé par l’héroïne de la bataille d’Alger menée surtout dans La Casbah dans le cadre de la zone autonome d’Alger aux générations actuelles pour préserver la stabilité, l’unité nationale, la souveraineté nationale dans le contexte actuel où les facteurs de la géopolitique dans la région ont été fortement bouleversés.

Le second évènement a été l’éclatement en sanglots de Mme Zahia Benarous quand celle-ci a évoqué les drames qu’a connus l’Algérie lors de la décennie tragique. 

Deux générations, deux époques qui ont connu le versement de sang des populations algériennes. Du sang versé pour sortir du colonialisme, du sang versé pour sortir de la décennie du terrorisme.  Dans les deux cas, la génération de novembre a lutté en s’engageant jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au départ du colonialisme, et ce au prix de l’acceptation du sacrifice suprême et comme pour garantir à cette génération qu’elle constitue la référence, la génération post-indépendance s’était également engagée dans la lutte contre le terrorisme et ce jusqu’au bout, c’est à dire jusqu’à accepter le sacrifice suprême. Nous nous retrouvons dans les deux cas devant une grande convergence.  

Aussi bien Mme Zohra Drif-Bitat que Mme Zahia Benarous ainsi que Mme Zerouati ont développé leurs idées sur le danger de rupture de l’unité nationale qui constitue le meilleur espace de défense contre toutes les menaces d’où que celles-ci proviennent.

Un contrat entre générations? Un passage du témoin de la génération de novembre à la génération post «indépendance».Un transfert de génération en génération des valeurs dignité, refus de la soumission, de solidarité, avec un attachement à l’unité du peuple et à la souveraineté nationale.

A ce forum été conviées également Mme Zerouati , journaliste qui a  lutté pour les droits de l’homme, Mme Soumia Fergani députée, ainsi que Mme Leïla Bouzidi, journaliste. Mme Zerouati a occupé un poste de cadre dans la presse télévisuelle et a connu la violence terroriste en s’exposant de par sa profession. 

Elle procéda à une comparaison entre les souffrances ressenties par les populations durant la décennie de tragédie nationale et la situation apaisée connue depuis la décennie 2000. Rappelons pour ceux qui ne le savent pas que Mme Zerouati a pratiquement perdu la voix depuis qu’elle a entendu que sa collègue journaliste Rachida Hammadi a été assassinée par les terroristes durant la décennie de la tragédie nationale. 

Mme Soumia Fergani a tracé le portrait d’une femme arbitre (elle a réussi à vaincre les préjugés qui opèrent une distinction entre ce qui devrait être une attribution des hommes et ce qui devrait être une attribution des femmes). Puis, elle a fini par s’intéresser à la politique en étendant son espace de préoccupations au-delà du sport pour s’engager dans la prise en charge des préoccupations populaires. Evidemment, cette nouvelle attention l’a projetée dans le champ politique par le succès aux élections législatives. Ainsi, elle se retrouve maintenant engagée dans l’espace politique ou plutôt l’espace parlementaire. 

A travers ces différents cas de déroulement des carrières professionnelles, les femmes démontrent d’abord qu’elles ont ouvert tous les chemins qui mènent à leur « réalisation » en même tant qu’elles démontrent qu’il n’y a pas de métiers pour les hommes et de métiers pour les femmes. On a vu des femmes chefs de chantiers, pilotes, …

Mme Zohra Drif-Bitat s’est montrée rassurée en écoutant les personnalités invitées au Forum et au regard au contenu de leurs engagements tant politiques que professionnels.