Droits de l'homme:L'Algérie «marquera d'une pierre blanche» son passage comme membre au Conseil onusien

Publié par DK News le 05-03-2014, 20h50 | 37

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé hier à Genève que l'Algérie «marquera d'une pierre blanche» son passage comme membre au Conseil des droits de l'homme de l'ONU.

«Nous allons projeter au sein du Conseil nos propres valeurs, nos propres convictions et objectifs. Nous allons faire jonction avec les pays qui partagent avec nous ce patrimoine de défense et de protection des droits de l'homme», a déclaré le ministre à l'APS après son discours prononcé devant la 25e session du Conseil onusien des droits de l'homme à son 3e jour.

L'Algérie avait été élue par l'Assemblée générale de l'ONU en novembre 2013, membre au Conseil des droits de l'homme. Le mandat est entré en vigueur en janvier 2014. «Nous allons faire en sorte qu'au bout de deux ans, nous ayons marqué d'une pierre blanche notre passage en tant que membre du Conseil», a-t-il dit.

Selon M. Lamamra l'élection de l'Algérie à une très large majorité (146 sur 193) est une «juste reconnaissance de la place et du rôle de notre pays dans la promotion nationale et internationale des droits de l'homme». «Ce mandat permettra de faire valoir l'expérience de l’Algérie, mais aussi de faire évoluer la position internationale sur un certain nombre de sujets en fonction de nos réalités, des attentes et des besoins de notre société et des autres sociétés qui partagent nos principes, intérêts et valeurs», a réitéré le ministre.

Le chef de la diplomatie a conclu que les pactes internationaux relatifs aux droits de l'homme «consacrent tous le droit à l'autodétermination, comme étant le premier des droits de l'homme» et, selon lui, «il faut constamment rappeler à la communauté internationale, la Palestine, le Sahara occidental, la Syrie et toutes les situations ou les droits des peuples sont brimés».

L'Algérie avait déjà été membre du Conseil onusien des droits de l'homme pour une période de 18 mois en 2006, l'année de la fondation de cet organisme en remplacement de la Commission des droits de l'homme.