Algérie-Japon : Evaluation globale du programme «Sahara Solar Breeder» fin septembre

Publié par DK News le 17-09-2015, 22h36 | 70

Le programme algéro-japonais «Sahara Solar Breeder» (SSB), dédié au développement des technologies solaires, fera l'objet d'une évaluation globale le 29 septembre prochain à Bousmaïl (Tipasa), a-t-on appris mercredi à Oran du manager scientifique et technique de cette opération, Pr Amine Boudghène Stambouli.

La rencontre se tiendra au siège de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) dans le cadre de la 5e session du Comité de coordination présidé par l'Université des sciences et de la technologie d'Oran Mohamed-Boudiaf (USTO-MB) et deux agences japonaises pour la coopération internationale (JICA) et le développement scientifique et technologique (JSTA), a précisé à l'APS M. Stambouli. Lancé en 2011, SSB (Sahara Solar Breeder, ou élevage de fermes solaires) a donné lieu à l'étude de faisabilité d’un projet d’envergure de production électrique à partir du Sahara en vue de son acheminement vers le nord du pays, via les câbles supraconducteurs. Trois établissements algériens sont partenaires du programme SSB, à savoir l’USTO-MB, l’Université Tahar-Moulay de Saïda (UTMS) et l’Unité de recherche en énergies renouvelables en milieu saharien d’Adrar (URER/MS). La rencontre prévue à l'UDES de Bousmaïl permettra aux différents partenaires de l'opération d'examiner le bilan des réalisations accomplies (recherche scientifique, formation, équipements) et d'élaborer un plan d'action pour la poursuite du programme, a indiqué M. Stambouli, également profes  seur-chercheur à la faculté de génie électrique de l'USTO-MB.

Les établissements algériens partenaires du SSB ont bénéficié d'équipements de pointe au titre de cette opération, à l'instar de l'USTO-MB qui a acquis un four à induction pour la production de silicium, produit essentiel dans la composante des cellules photovoltaïques.

Le four a été, pour rappel, mis en service le 11 juin dernier au Hall technologique de l'USTO-MB, hissant cet établissement au rang de première université algérienne productrice de silicium.