Tizi-Ouzou : Plus de 200 nouvelles inscriptions à l’institut national supérieur des sages-femmes

Publié par DK News le 18-09-2015, 23h15 | 2167

Plus de 200 (211) bacheliers ayant émis le voeu de suivre une formation à l’Institut national supérieur des sages femmes (INSSF) de Tizi-Ouzou ont été confirmés dans leur choix, a-t-on appris, jeudi, auprès de la direction de cet établissement paramédical.

Selon le directeur des études, Salhi Hakim, les candidats sélectionnés sont appelés à répondre à moyen terme, aux besoins exprimés par le secteur de la santé au niveau local, estimés à une trentaine de sage femmes, et 100 infirmiers, dont une quarantaine sera formée à l’Ecole paramédicale de Sour El Ghozlane (Bouira).

La rentrée est fixée pour le 27 septembre. Une dizaine d’autres éléments seront formés à l’Ecole paramédicale de Hussein Dey (Alger), a-t-il ajouté, précisant qu’une majorité des candidats admis sont des bachelières ayant obtenu des moyennes entre 12,65 et 14,94. M.Salhi Hakim a, également, fait part du lancement cette annéee, de la formation, de 30 laborantins et de 30 radiologues, parallèlement à l’ouverture de quatre (4) offres de formation d’ assistants médicaux, au profit de bacheliers littéraires , qui ont, également, bénéficié de deux (2) postes de formation d’assistants sociaux, assurée par l’Ecole paramédicale de Msila. Une équipe de 22 professeurs assure la formation des sages femmes. Le cursus de formation des sages femmes est fixé à cinq (5) années, alors que les paramédicaux peuvent obtenir une licence au bout de trois(3) années de formation, a expliqué le responsable. Il a, néanmoins, souligné l’existence d’un déficit en encadrement universitaire dans cet établissement (ex-école paramédicale de Tizi-Ouzou), depuis sa promotion, en 2012, en institut de formation supérieure.

Un déficit est particulièrement accusé dans les spécialités de gynécologie et d’accouchement, au même titre qu’en structures adaptées pour les stages de formation appliquée des étudiants, a-t-il observé.

La wilaya compte, actuellement, un seul établissement adapté, la clinique d’accouchement Sbihi Tassadit, objet, ces dernières années, d’un manque en spécialistes et d’une grande pression sur ses prestations médicales, est-il déploré.