M. Sahli appelle le pouvoir à trouver une base politique qui appuie ses choix et ses décisions

Publié par DK News le 19-09-2015, 23h55 | 36

Le secrétaire général du parti de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé samedi à Alger le pouvoir à oeuvrer pour trouver une «base politique» composée de partis et d'acteurs de la société civile à même d'appuyer ses choix et ses décisions.

Cette base politique se chargera «d'expliquer» les choix du pouvoir au peuple et «d'appuyer ses positions» d'autant que les partis de l'opposition sont parvenus à «réunir leurs rangs», a indiqué M. Sahli lors d'une conférence de presse.

Le secrétaire général de l'ANR a souligné la nécessité d'un «compromis» entre le pouvoir et les partis de l'opposition sur la prochaine révision de la constitution, rappelant qu'un tel compromis «ne signifie nullement une atteinte à la légitimité des institutions constitutionnelles du pays ou une remise en cause de sa crédibilité».

Concernant la situation économique du pays, M. Sahli a estimé qu'elle «n'est pas grave» mais «difficile», affirmant que le pays «possède des potentialités économiques, financières et politiques en mesure d'absorber le choc et mis en place des mesures à même de relancer l'économie dans un contexte économique, financier et sécuritaire stable».

Il a appelé à encourager davantage l'investissement national et étranger et à réviser la politique de soutien financier sans se désengager de l'appui social qui exige une rationalisation.

Par ailleurs, et après avoir salué la «réussite» de la rentrée scolaire, M. Sahli a affirmé son appui aux réformes en cours dans le secteur de l'Education «loin de toute surenchère sur les fondements de la nation Algérienne».

Le secrétaire général de l'ANR, a salué les exploits de l'Armée nationale populaire (ANP) et des corps de sécurité notamment dans la lutte contre le terrorisme et la contrebande.

Il a appelé dans ce cadre à la nécessité de soutenir ces institutions constitutionnelles pour préserver le pays.

Evoquant les changements intervenus au niveau des directions sécuritaires, M. Sahli a estimé qu'ils étaient «naturels».