Plus de 2.200 secouristes bénévoles ont été formés dans la wilaya d'Alger dans le cadre du programme de proximité "un secouriste par famille", a-t-on appris samedi auprès de la Protection civile de la wilaya.
Lancé en octobre 2010, ce programme a permis jusqu’ici d’initier 2.225 citoyens de la capitale aux premiers gestes de secours en cas d’accident, a précisé le chargé de communication de la protection civile d’Alger, le capitaine Belkacem Saidj. Le programme "un secouriste par famille", toujours opérationnel, donne l’occasion aux citoyens bénévoles sans distinction de bénéficier d’une formation de 21 jours aux premiers secours dans l’objectif de sauver des vies ou de limiter la gravité des blessures en cas d’accident à domicile ou sur la voie publique, a-t-il souligné. Les formations sont organisées en quatre sessions annuelles et les cours sont dispensés à partir de 16h30 dans les locaux de la protection civile à El Harrach, Chéraga, Birtouta, Bologhine et Mohammedia, a expliqué le capitaine Saidj. Parmi les 2.225 secouristes formés depuis 2010, la protection civile a invité 80 d’entre eux à participer, samedi, à une cérémonie de célébration de la journée mondiale des premiers secours, qui coïncide avec le deuxième samedi de chaque mois de septembre. Au siège de la direction d’Alger de la protection civile, à El Harrach, les invités ont participé à des exercices de simulation d’un accident de la route, entre un bus de transport de voyageurs et un camion transportant du carburant, qui a provoqué plusieurs victimes parmi les voyageurs et les piétons notamment des blessés souffrant de brûlures et de fractures.
"L’objectif de cette simulation est de permettre aux secouristes bénévoles de bénéficier d’un exercice pratique et de familiariser avec tous les types de blessures. Il s'agit ainsi amener le citoyen à faire les premiers gestes qu'il faut pour sauver des vies", a dit le capitaine Saidj.
La Protection civile d’Alger ne dispose pas de bilan sur la participation des secouristes qu’elle a formés à la prise en charges des victimes d’accidents, mais plusieurs participants à l’exercice ont témoigné avoir aidé des personnes blessées avant l’arrivée des secours et leur transfert vers les structures sanitaires pour les cas graves.