Le pari tenu du président de l’APC d’Alger centre : Le passeport biométrique en un clin d’œil

Publié par Said Abjaoui le 20-09-2015, 17h34 | 305

Une innovation. Vous voulez  vous faire établir un passeport là où vous êtes sans subir les contraintes de longs déplacements ? Vous pouvez vous adresser à l'APC la plus proche. C'est ce que déclare le président de l'APC d'Alger- Centre, M. Bettache Abdelhakim, qui était hier l’invité du forum de DK NEWS. Le processus est déclenché à partir de l'APC d'Alger.

Etablir un passeport relève de la souveraineté nationale sous l'impulsion du ministère de l'Intérieur qui est une institution de souveraineté nationale. Soucieux de la modernisation de l'administration locale, le ministre de l'Intérieur est passé à l'acte. Il dote les communes de l'attribution de la confection du passeport biométrique. Il confère ainsi à celle-là une part dans l'exercice de la souveraineté  nationale tout en introduisant une dose de décentralisation.

Le président de l'APC, M. Bettache Abdelhakim en est tout à fait conscient. Il a relevé le défi en préparant l'exercice de cette nouvelle attribution. Il n'y a pas de chaîne devant les guichets des locaux qui ont bénéficié d'un aménagement spécialement conçu à cet effet. La mobilisation est permanente avec trois brigades de travail qui se succèdent de 8h à 23h, ce qui va probablement influencer d'autres APC. 23 cadres ont reçu une formation dans les daïras. 

 

Quand l’administration électronique balaie la bureaucratie

Les instructions du ministre de l'Intérieur sont appliquées à la lettre. Les citoyens qui doutaient du succès après des décennies de bureaucratie sont bien sûr agréablement surpris. Le passage à l'administration électronique bien fait et rapide instaure une nouvelle culture pour les fonctionnaires et pour les populations.

Le président de l'APC d'Alger est ensuite passé à d'autres activités. Des journalistes posent la question d'un nouveau statut pour la commune. M. Bettache en vient à parler de la réfection des immeubles. Les questions posées renvoient à la réfection des immeubles et aux distributions de logements à Alger.

Le conférencier déplore l'absence du foncier à Alger et affirme que les populations démunies sont  relogées hors de la capitale, là où le foncier a été disponible.

Ces populations ont habité des terrasses d'immeubles et même dans les sous-sols.

Les immeubles ont été restaurés chacun selon son style architectural, car ils ont été construits depuis plus de cent ans. La réfection pour chacun des immeubles est évaluée à 3 milliards de centimes. 442 familles devaient être relogées. Il en reste maintenant 30.

Au niveau d'Alger-Centre 8O magasins sont fermés. L'instruction a été de les ouvrir, mais ne pas oublier que certains sont fermés pour cause de désaccord entre les héritiers.

Said Abjaoui