Le pape François a dénoncé vendredi au siège de l'ONU «l'asphyxie» que les institutions financières internationales font subir aux pays pauvres en les soumettant à des «systèmes de crédits» et à des politiques d'austérité.
Dans son premier discours à l'ONU, le pape a souhaité que «les organismes financiers internationaux veillent au développement durable des pays», au lieu de soumettre «les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d'exclusion et de dépendance» selon les mêmes sources.
Il a cependant plaidé pour que les institutions de l'ONU et les organismes financiers internationaux «accordent à tous les peuples, sans exception, une participation et une incidence réelle et équitable dans les décisions», surtout «par rapport aux pays en voie de développement».
Le pape François a entamé vendredi son premier discours devant l'Assemblée générale de l'ONU en rendant un vibrant hommage aux rôle des Nations unies en faveur de la paix.
Notant que l'organsiaton internationale fête son 70e anniversaire, il l'a créditée «d'importants succès», dont «le développement du droit international et du droit humanitaire» et «la résolution de nombreux conflits ainsi que des opérations de paix et de réconciliation».
«Certes, a-t-il reconnu, les graves problèmes non résolus sont encore nombreux, mais il est évident que si toute cette activité internationale avait manqué, l'humanité pourrait n'avoir pas survécu à l'utilisation incontrôlée de ses propres potentialités».