L'Union européenne (UE) devrait adopter jeudi des sanctions contre quatre proches du président burundais Pierre Nkurunziza, dans le cadre des troubles ayant secoué le pays, a-t-on indiqué mardi de sources diplomatiques.
Ces sanctions (interdiction de visa et le gel de leurs avoirs dans l'UE) ont obtenu l'accord de principe des 28 Etats membres de l'UE la semaine dernière, ont indiqué deux sources citées par l'AFP.
Elles devraient formellement être adoptées jeudi, et publiées au Journal officiel de l'UE le lendemain, selon ces sources. Le président du Burundi Pierre Nkurunziza ne figure pas parmi les quatre personnes visées car «les Européens veulent donner une chance au dialogue» avec lui, a précisé l'une de ces sources, un diplomate basé à Bruxelles.
La candidature fin avril du président Nkurunziza à un troisième mandat a plongé le Burundi dans une grave crise, marquée par des manifestations étouffées via une sanglante répression, et par une tentative déjouée de coup d'Etat militaire.
L'UE avait regretté les conditions de la réélection de M. Nkurunziza, menaçant de suspendre toute coopération.