Les choix du Président Bouteflika pour la paix plébiscités à New York

Publié par Boualem Branki le 30-09-2015, 17h18 | 53

L’expérience algérienne dans la lutte contre le terrorisme a été plébiscitée à New York lors du sommet mondial sur la lutte contre l'extrémisme violent.

Sous la sage direction du président Bouteflika, l’Algérie a pu venir à bout de l’extrémisme religieux, comme elle a su avec sagesse redonner confiance à son peuple grâce à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que la Concorde civile.

Les résultats probants de cette démarche sont là pour montrer que l’Algérie, et tout le peuple algérien ont adhéré à cette vision de sortie de crise, d’extinction des feux de la Fitna entre enfants d’un même peuple.

La vision éclairée de cette politique de la main tendue a été en réalité un succès foudroyant, qui a remis en selle l’Algérie et ramené paix, sérénité et confiance au sein de la société algérienne. A New York, l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme, de réconciliation et de paix civile a été exposée aux délégations participantes, et largement commentée.

Le partage de cette expérience est aussi et surtout motivé par le souci de contribuer au renforcement de la lutte internationale contre "un fléau criminel et barbare qui ne connaît pas de frontières, ne reconnaît pas la valeur de la vie humaine et représente une menace renouvelée pour tous les pays et tous les peuples", indique t-on auprès de la délégation algérienne, conduite par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, qui a à cette occasion remis officiellement aux Nations unies un recueil offrant une perspective des grandes mesures constitutionnelles politiques, sécuritaires, économiques, sociales et culturelles prises en matière de lutte contre l'extrémisme violent.

La véritable prouesse de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, ainsi que le Concorde civile, c’est d’avoir permis à l’Algérie d’avancer, de construire les grands fondamentaux de la démocratie, et, de mettre fin à la terreur et d’ouvrir une ère politique et sociale nouvelle.

C’est cette expérience dans la gestion du terrorisme, dans sa lutte et son éradication que l’Algérie est devenue aujourd’hui un modèle et un exemple pour.la [1] communauté internationale. Car à la fin des années 1990, il était évident que la seule voie de sortie c’était d’aller vers une solution courageuse, patriotique : tendre la main «aux égarés» et baliser le terrain à la paix, la concorde civile et la réconciliation nationale. Car durant cette période, l'Algérie était dans une situation où seule la concorde civile et la réconciliation nationale étaient possibles pour rétablir la paix et la sérénité dans le pays.

Car en fait, toutes les formes de dialogue n'avaient pas abouti, et il était dès lors évident que la seule possibilité de mettre fin à la Fitna était la concorde civile, puis la réconciliation nationale. Un référendum a ainsi cristallisé cette volonté du président Bouteflika de mettre fin par la voie démocratique à l’extrémisme religieux, et, surtout, d’éteindre les feux de la Fitna.

Boualem Branki