Chute des prix du pétrole : Temmar appelle à la réduction des dépenses publiques

Publié par DK News le 04-10-2015, 23h24 | 45

L'ancien ministre de l’Industrie et expert en économie,  Abdelhamid Temmar, a appelé hier à Bouira à la réduction des dépenses publiques  afin de faire face à la conjoncture actuelle marquée par la chute des prix du  pétrole.

S’exprimant lors d’une conférence organisée au niveau du département  des sciences économiques de l’Université Akli Mohand Oulhadj sous le thème "L'économie  algérienne et le contre choc pétrolier : enjeux et perspectives", M. Temmar  a estimé que la réduction des dépenses publiques constitue "la solution idéale  pour faire face aux retombées néfastes de la baisse du volume de la rente pétrolière."

L'expert en économie a souligné également la nécessité pour le gouvernement  de traiter et d’étudier au cas par cas les dossiers des IDE. Cela permettra,  a-t-il dit, de "protéger l'économie nationale", avant d'insister sur l’impératif  de "n’autoriser que les investissements ayant trait aux domaines de la technologie  et de la formation".

Pour l’ancien ministre de l’Industrie, l'encouragement des IDE passe  inéluctablement par la révision de la loi sur l’investissement. "Il n’est pas forcément nécessaire pour le pays d’adopter la règle  (51-49) qui régit les investissements étrangers en Algérie, étant donné que  le pays avait des mécanismes lui promettant de protéger son économie et faire  une sélection après étude des projets", a-t-il expliqué aux étudiants présents  dans la salle.

Pour remédier à cette situation de crise pétrolière, le conférencier  a réitéré son appel quant à la relance des IDE, ainsi qu'à la reprise du programme  de relance élaboré durant les années 2000 en faveur des investissements et l'industrie.

"Ce programme doit être relancé et réétudié dans le fond afin de supprimer  toutes les mesures de ralentissement et renforcer les mesures censées renforcer  la croissance économique", a-t-il souligné.  M. Temmar a d'autre part  critiqué l’option mise en avant par le  gouvernement, à savoir la baisse des importations, qui aura comme répercussion,  selon lui, "la hausse du taux d’inflation".