Efforts inlassables de la diplomatie algérienne aux côtés de la communauté internationale pour un monde en paix

Publié par DK News le 08-10-2015, 12h22 | 54

Née en pleine guerre de libération nationale et rompue au règlement des conflits, la diplomatie algérienne, qui célèbre jeudi sa journée nationale, continue aujourd'hui à jouer un rôle déterminant aux côtés de la communauté internationale pour un monde où règnent paix, stabilité et sécurité.

Le succès éclatant de la diplomate algérienne dans l'aboutissement de l'accord de paix et de réconciliation au Mali et ses efforts inlassables pour le règlement du conflit libyen sont une illustration on ne peut plus éloquente de la pertinence et de la rectitude de la diplomatie algérienne.

Forte de ses figures de proue à l'instar de Hocine Aït Ahmed, M'Hamed Yazid, Abdelkader Chanderli et Réda Malek, la diplomatie algérienne a signé son acte de naissance à Bandung (Indonésie) en avril 1955 pour faire entendre la voix de l'Algérie dans les fora internationaux et faire connaître le combat du peuple algérien pour sa liberté et son indépendance.

Cette stratégie est rapidement payante puisque la question algérienne est inscrite à l'ordre du jour de l'assemblée générale de l'ONU dès l'automne 1955.

L'année 1958 marquera l'introduction officielle du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) sur la scène onusienne avec un projet de résolution en vertu de laquelle l'Assemblée générale a reconnu le droit du peuple algérien à l'indépendance, tout en prenant note de la disposition du GPRA à engager des négociations avec le gouvernement français.

Ce succès a été rendu possible grâce notamment aux efforts du représentant du Front de libération nationale (FLN) en Amérique, M'hamed Yazid.

Désigné ministre de l'Information et porte-parole officiel du GPRA (de septembre 1958 jusqu'en 1962), le défunt M'hamed Yazid a poursuivi avec brio sa mission de porte-voix d'une Algérie combattante et militante pour le recouvrement de sa souveraineté nationale et de son indépendance.

Les efforts de la diplomatie algérienne finiront par payer et donner leurs fruits avec l'organisation d'un référendum d'autodétermination en 1962 consacrant l'indépendance de l'Algérie et la fin d'une ténébreuse nuit coloniale longue de 132 ans.

Les succès de la diplomatie algérienne se sont enchaînés après l'indépendance du pays. En effet, en 1974, le président Abdelaziz Bouteflika (à l'époque ministre des Affaires étrangères), préside l'Assemblée générale de l'ONU et invite le défunt Yasser Arafat, à la tribune des Nations unies pour prononcer son discours "historique", marquant ainsi un tournant décisif dans la lutte du peuple palestinien contre l'occupant israélien.

Cette décision ouvre la porte à la participation, par étapes successives, de représentants de la Palestine à tous les débats au sein des Nations unies et de la plupart des institutions spécialisées.

La diplomatie algérienne a été également perspicace et efficace dans l'une des plus terrible prise d'otage du 20ème siècle, celle des diplomates américains pris en otages en Iran. C'est grâce à l'efficacité de la diplomatie algérienne que cette prise d'otage connaît un heureux dénouement en 1981.

Sous occupation marocaine depuis 1975, le Sahara occidental est l'un des dossiers qui se taillent la part du lion dans l'activité de la diplomatie algérienne, qui ne ménage aucun effort pour que le peuple sahraoui puisse jouir de son droit inaliénable à l'autodétermination conformément à la légalité internationale.

Concernant le Mali et après plus de trois ans d'instabilité marquant ainsi l'une des pires crises de l'histoire de ce pays, les autorités maliennes demandent l'aide de l'Algérie pour retrouver la paix et stabilité et mettre fin à une crise qui menaçait la souveraineté et l'intégrité territoriale du Mali.

En janvier 2014, le président malien Ibrahim Boubacar Keita demande au président Bouteflika l'aide de l'Algérie pour aboutir à un règlement de la crise malienne.

Dès lors, des pourparlers sont engagés pour rapprocher les points de vues des mouvements politico-militaires du nord du Mali et du gouvernement malien.

Après cinq rounds de dialogue, l'accord de paix et de réconciliation au Mali est signé par toutes les parties maliennes engagées dans le processus d'Alger en juin dernier à Bamako, grâce aux efforts de la médiation internationale, dont l'Algérie est le chef de file.

La Libye, également en proie au chaos et à l'instabilité, a demandé également l'aide de l'Algérie pour amorcer un processus de dialogue interlibyen pour mettre fin à la crise qui secoue ce pays depuis la chute du régime de Mouamar El-Gueddafi en 2011.

L'Algérie, fidèle à ses principes de privilégier la voie du dialogue pour le règlement de tout conflit, abrite plusieurs rounds de pourparlers interlibyens sous l'égide des Nations unies, en vue d'aboutir rapidement à la mise en place d'un gouvernement libyen d'union nationale, une étape si importante dans le retour de la paix et de la sécurité dans ce pays.

Les efforts de l'Algérie dans le règlement des crises malienne et libyenne ont été à maintes reprises salués par la communauté internationale.

Concernant le fléau du terrorisme, l'Algérie qui a fait face seul à ce fléau durant les années 1990, n'a pas cessé de mettre en garde contre le caractère transfrontalier de ce phénomène.

L'Algérie œuvre inlassablement ces dernières années pour la criminalisation du paiement des rançons aux groupes terroristes, considéré comme l'une des principales sources de financement du terrorisme.

(APS)