Selon M. Ghoul : Le communiqué de la Présidence sur les changements au DRS dément les thèses qui noircissent le tableau Algérie

Publié par DK News le 11-10-2015, 22h44 | 23

Le président du parti Tajamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a indiqué samedi à Alger que le dernier communiqué de la présidence de la République sur les changements opérés au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) «est venu démentir certaines thèses qui veulent noircir le tableau Algérie».

«C'est un communiqué qui vient clarifier certains points et démentir aussi les thèses visant à noircir le tableau Algérie et briser tout espoir dans le pays», a déclaré M. Ghoul lors de l'ouverture de la réunion des présidents des bureaux de wilaya de son parti.

Pour M. Ghoul, l'Algérie «a besoin aujourd'hui d'actes et de positions à même de préserver les intérêts suprêmes du pays et de consolider et cimenter les liens au sein la société», ajoutant dans le même sillage que l'Algérie «a plus que jamais besoin d'un discours rassembleur et consensuel, d'un langage prônant la sagesse, la sérénité et la stabilité dans le but de faire face aux dangers qui guettent le pays». Il a ainsi rappelé que les derniers changements opérés par le président de la République au sein de l'institution militaire intervenaient dans le sillage du processus normal d'édification d'institutions «plus fortes» et «plus efficientes».

Le président du TAJ a, en outre, lancé un appel aux anciens responsables et dirigeants du pays qui s'expriment à travers des déclarations et contre-déclarations «incendiaires» de faire preuve de sagesse «au lieu de verser dans la polémique, l'invective et les querelles personnelles», souhaitant que ces anciens responsables «exposent des thèmes au service de l'Algérie et de sa stabilité».

C'est dans cet esprit que M. Ghoul a réitéré l'appel de son parti à «constitutionnaliser» la  Charte pour la paix et la réconciliation nationale, expliquant que cela permettrait aux Algériens à l'avenir de régler et résoudre leurs différends et conflits «sans immixtion ou intervention étrangères». Pour M. Ghoul, «il est hors de question d'un retour aux années de l'instabilité», affirmant à cet effet que «l'histoire retiendra que le président Abdelaziz Bouteflika demeurera le père de la réconciliation en Algérie et dispose de ce fait des droits d'auteur».

Il a souligné que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale «n'est pas une étape, mais un processus qui se poursuit et un acquis que les Algériens doivent consolider».

S'agissant de la révision de la Constitution, M. Ghoul a renouvelé l'appel de TAJ pour une «Constitution consensuelle au service de l'Algérie, qui consacre la séparation des pouvoirs et définit les prérogatives de chaque institution». S'exprimant sur l’initiative lancée par son parti pour relever les défis et dangers qui visent la déstabilisation de l'Algérie, M. Ghoul a indiqué qu'elle était actuellement soumise à une commission nationale du parti pour étude et enrichissement.

Composée d’experts en économie, politique, sociologie et relations internationales, cette commission «peaufinera l'initiative du TAJ pour la soumettre au bureau politique du parti puis à son université d'été, dont le coup d'envoi est prévu le 29 octobre prochain», a-t-il précisé.

«Il s'agit d'une initiative qui jette les bases solides pour la sécurité, la stabilité et la cohésion des forces sociales», a-t-il expliqué, précisant que la démarche en question ne s'inscrivait pas en contre sens de celles annoncées par d'autres formations politiques.

Faisant le lien avec les initiatives du parti du Front de libération nationale (FLN) ayant appelé à la formation d'un Front et du Rassemblement nationale démocratique (RND) qui a préconisé la mise en place d'un pôle regroupant toutes les parties et personnalités soutenant le programme du président Bouteflika, M. Ghoul a indiqué que son parti «a accueilli ces initiatives avec «satisfaction».

«TAJ est ouvert à toutes les initiatives au service du pays et de la nation», a-t-il affirmé, soulignant que la multiplication de ces initiatives «permet à la scène politique d'être en mouvement et de ne pas stagner».