Le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a indiqué, hier à Oran, que la maîtrise du marché des fruits et légumes dépend largement de celle des marchés de gros.
En visitant le nouveau marché de gros d’El Kerma, le ministre a indiqué, à ce titre, que dix marchés de gros sont en cours de réalisation dans différentes régions du pays et seront réceptionnés dans moins d’une année.
«Maîtriser les marchés de gros et leur contrôle régulier et rigoureux permettra de mieux appréhender et de mieux gérer le marché des fruits et légumes dans son ensemble, un marché qui connaît de temps à autre des perturbations», a-t-il assuré, soulignant qu’il sera alors loisible de penser à exporter les produits agricoles algériens. Le marché de gros d’El Kerma a démarré ses activités en juin 2012. Il comprend 240 locaux et 20 chambres froides. Quelque 213 mandataires travaillent dans ce marché, qui emploie 500 ouvriers et accueille 350 transporteurs et entre 100 et 300 agriculteurs par jour.
Il est à signaler, en outre, qu’un marché à bestiaux et un autre de véhicules ont été ouverts au niveau d’espaces attenants au marché de gros.
Le problème du monopole du sucre "sera réglé définitivement dans moins d’une année"
Le ministre du Commerce, Bakhti Belaib, a annoncé, hier à Oran, que «le problème du monopole du sucre sera réglé définitivement dans moins d’une année avec l’entrée en service de nouvelles raffineries» implantées dans diverses régions du pays.
Au cours d’une visite effectuée à la «Grande raffinerie oranaise de sucre», implantée dans la commune de Tafraoui, le ministre a assuré qu’il «n’y a pas de problème d’approvisionnement en sucre, ni même celui de la disponibilité de la matière première». Il existe, toutefois, a-t-il dit, «une situation de monopole de fait du marché. La loi ne le permet pas».
Pour remédier à cette situation, quatre raffineries de sucre sont en cours de réalisation à travers le pays, a annoncé le ministre, ajoutant que six autres investisseurs nationaux ont fait part de leur intention d’investir dans ce créneau. "Après la réception de ces projets, il y aura un potentiel pour l’exportation vers l’Afrique et certains pays européens", a fait remarquer le ministre. La "Grande raffinerie oranaise de sucre" que le ministre a visitée entrera en production dans moins d’une année, a-t-on expliqué. Cette raffinerie de sucre est un investissement privé appartenant au Groupe "Berrahal" qui prévoit de construire une autre raffinerie de sucre à Aïn Defla et possède d’autres investissements à Oran, Mostaganem et Mascara. La raffinerie de Tafraoui, d’une capacité de 1.000 tonnes par jour, extensible à 2.000 tonnes par jour, sera réceptionnée en mars 2016. Elle devrait employer quelque 410 personnes.