Ligue Arabe-Conseil-Syrie: Le Conseil de la Ligue arabe pour la poursuite des efforts en faveur d'une solution politique en Syrie

Publié par DK News le 10-03-2014, 14h34 | 17

Les ministres arabes des Affaires étrangères réunis dimanche au Caire, ont appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à assumer ses responsabilités vis-à-vis de la situation de blocage en Syrie après l'échec des négociations entre le gouvernement et l'opposition pour une solution négociée à la crise dans le pays.

Le Conseil a appelé le Secrétaire général de la Ligue arabe à poursuivre ses consultations avec le Secrétaire général des Nations Unies et les parties concernées afin de parvenir à un consensus en faveur d'une solution politique négociée à la crise syrienne et la formation d'une instance dirigeante de transition qui jouirait des pleines prérogatives exécutives conformément aux recommandations de la conférence de Genève I.

Le Conseil a souligné la pertinence des décisions 580 du 26 mars 2013 du sommet de Doha et 7595 du 6 mars 2013 du Conseil des ministres concernant l'octroi à l'opposition syrienne du siège de la Syrie au sein de la Ligue comme représentant du peuple syrien tout en tenant compte «des réserves de l'Algérie et de l'Irak et de l'abstention du Liban». Le Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères a par ailleurs demandé au Secrétariat général de la Ligue arabe de poursuivre ses efforts avec les pays d'accueil des réfugiés syriens en vue de les soutenir notamment en matière d'aides humanitaires.

Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra qui intervenait à cette occasion a affirmé que «le Conseil est parvenu, après un travail de longue haleine, à une approche consensuelle allant dans le sens de la poursuite des négociations».

Il a ajouté dans le même contexte que «sans vouloir imputer la responsabilité du blocage des négociations lors de la conférence de Genève à telle ou telle partie, le Conseil a demandé au Secrétaire général de la Ligue arabe de poursuivre ses efforts auprès des Nations Unies et de son Conseil de sécurité en vue de relancer le processus de paix de Genève».