Le Premier ministre insiste sur l'obligation de lutter contre le phénomène de la corruption

Publié par DK News le 15-10-2015, 22h02 | 44

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a insisté mercredi à Biskra sur l'obligation de lutter contre le phénomène de la corruption et de dilapidation des moyens des entreprises.

«En parallèle à l'action déterminée pour la sécurisation de nos cadres gestionnaires à travers l'amendement du code de procédure pénale, je rappelle l'obligation de lutter contre le phénomène de corruption et de dilapidation des moyens des entreprises», a indiqué M. Sellal.

Il a fait savoir qu'«une approche franche, sincère et honnête est développée en direction des acteurs de la sphère informelle pour les mettre en confiance et leur permettre de régulariser leur situation à travers des dispositifs de mise en conformité simples, transparents et sans implication autre qu'un droit minime dont ils doivent s'acquitter».

«Je les encourage vivement à déposer, en toute confiance, leurs avoirs dans les banques et à déclarer leurs salariés, non pas parce qu'ils sont obligés de le faire, mais parce qu'ils y trouveront avantage et pourront investir leurs moyens financiers dans le secteur productif», a assuré le Premier ministre.

 

Et appelle le secteur informel à régulariser sa situation «en toute confiance»

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a appelé, mercredi à Biskra, les acteurs du secteur informel à déposer leur argent dans les banques «en toute confiance» et à déclarer leurs salariés.

«Je les encourage vivement à déposer en toute confiance leurs avoirs dans les banques et à déclarer leurs salariés non pas parce qu'ils sont obligés de le faire, mais parce qu'ils y trouveront avantage et pourront investir leurs moyens financiers dans le secteur productif», a affirmé M. Sellal dans son allocution à l'ouverture des travaux de la 18ème réunion de la tripartite.  A ce propos, le Premier ministre a affirmé qu'«une approche franche, sincère et honnête est développée en direction des acteurs de la sphère informelle pour les mettre en confiance et leur permettre de régulariser leur situation à travers des dispositifs de mise en conformité simples, transparents et sans implication autre qu'un droit minime dont il doivent s'acquitter». M. Sellal a rassuré, en outre, qu'«il n'y aura aucune poursuite judiciaire ni fiscale contre ces acteurs». Il a aussi démenti les rumeurs indiquant que l'Etat a pris ces dispositions pour s'emparer de l'argent circulant dans le secteur informel.

L'opération de mise en conformité fiscale volontaire (MCFV) est l'une des principales dispositions de la LFC 2015 qui vise à assainir l'économie nationale des activités informelles, rappelle-t-on.

Il s'agit d'inciter les personnes physiques non impliquées dans des opérations de blanchiment d'argent ou de financement du terrorisme, qui pourront ainsi transférer leurs capitaux du circuit informel vers celui des banques, contre paiement d'une taxe forfaitaire de 7%.

L'argent liquide circulant dans l'informel tourne autour de 1.000 à 1.300 milliards de DA, selon la Banque d'Algérie.

Les 1.500 agences bancaires activant sur tous le territoire national ont drainé des sommes importantes, avait indiqué récemment le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa.