Inauguration d’un monument historique à Djelfa

Publié par DK News le 17-10-2015, 22h38 | 53

Un monument historique a été inauguré hier à Djelfa à l’occasion de la commémoration du 54ème anniversaire des manifestations du 17 octobre 1961.

Le monument, érigé au niveau de la forêt Tagherssane, dans la commune de Taadhimt (à 25 km à l’ouest de Djelfa), à l’initiative de l’Association 1er Novembre 54 de la wilaya, rappelle un événement douloureux, survenu en octobre 1957 dans la région, relatif à l’un des massacres des enfants de la région sur instigation du traître Bellounis.

Les massacres abominables ayant eu pour théâtre le mont Ezzebache, ont fait 27 chouhada, des officiers et djounoud de l’Armée de libération nationale(ALN), qui ont subi les pires tortures avant leur mise à mort, ont relaté des personnes très au fait de ces événements, relevant que parmi les victimes, Aissa El Bekbachi, Habib Ahmed Bensahraoui, Tbib Zeghib Abdelmalek, Atik Mohamed, et bien d’autres moudjahidine héroïques.

Le seul rescapé de ces massacres fut le moudjahid Hani Mohamed Ben Lhadi qui a sauté, poings liés, du camion, avant de s’engouffrer dans la forêt, en dépit des poursuites, vaines, engagées par l’ennemi.

Sur place, les autorités civiles et militaires de la wilaya, de même que les membres de la famille révolutionnaire présents à l’occasion, ont écouté un exposé détaillé sur ces événements historiques, dont l’origine fut la traîtrise de Bellounis, mais qui n’ont pas entamé la détermination des moudjahidine, qui sont parvenus à vaincre le colonialisme français, au même titre que tous ses supplétifs, dont Bellounis, qui était un agent des services secrets français.

Le wali Abdelkader Djellaoui a lancé un appel aux responsables de la direction des moudjahidine, de l’Organisation nationale des moudjahidine, et tous les partenaires concernés, afin de procéder au recensement de tous les sites historiques de ce type, en vue de leur réhabilitation et aménagement, considérant qu’ils constituent, a-t-il dit, «un trait d’union entre la génération d’aujourd’hui et celle d’hier, qui s’est sacrifiée pour la liberté et l’indépendance du pays».

Le chef de l’exécutif a déploré l’absence, à cette commémoration, des jeunes et des élèves des écoles, appelant tous les organismes concernés à coordonner leurs actions, pour les inviter à ce genre de célébrations «pour qu’ils soient informés de l’existence de tels sites historiques démontrant la grandeur de leur histoire et les hauts faits d’armes des hommes glorieux qui se sont sacrifiés pour leur pays».