Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, a affirmé, hier à Annaba, que sa formation politique s’apprêtait à «corriger les dysfonctionnements et à mettre fin aux pratiques nuisant à la force et à la crédibilité du FLN qui constitue la locomotive politique du pays».
Les anciennes pratiques «n’ont plus lieu d’exister et quiconque tenterait de les reproduire sera frappé d’une main de fer», a souligné M. Saâdani au cours d’une rencontre régionale des élus et des militants du FLN de l’est et du sud-est du pays, organisée au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi.
La force du FLN et sa crédibilité «se nourrissent de la loyauté de ses militants et des principes fondamentaux dont il s’est toujours prévalu», a-t-il ajouté, estimant que la pratique de la «chkara» et des groupes servant l’intérêt de personnes «ne peuvent conduire que vers la médiocrité».
Amar Saâdani a appelé les militants de son parti à placer l’intérêt du FLN en tête des priorités, à resserrer les rangs, à s’ouvrir aux jeunes et aux femmes, à faire valoir la transparence et à encourager les compétences de sorte à faire des élections pour le prochain renouvellement partiel du Conseil de la nation «une occasion pour consolider la crédibilité du parti». Evoquant ce qu’il a qualifié «d’initiative nationale», le responsable du FLN a considéré que celle-ci, fondée sur le programme du président de la République, est toujours «ouverte à tous».
Il a également souligné que cette initiative vise à «faire naître une alliance nationale apte à protéger le pays» et constitue «le noyau d’un front intérieur puissant et soudé autour de l’objectif unique de la sécurité et de l’unité de l’Algérie».
Le pays, dans la conjoncture actuelle, est «encerclé par des manoeuvres visant son unité et sa sécurité», a-t-il ajouté, considérant que les forces politiques «n’ont pas le droit, aujourd’hui, de minimiser, au nom de la démocratie, ce qui menace la sécurité du pays» et «doivent mettre de côté leurs rivalités et s’allier dans un seul front puissant, rassemblant ses hommes et ses femmes».
Amar Saâdani a également appelé tous les partis et associations ayant soutenu le programme du président de la République à «adhérer sans réserve à cette initiative», affirmant que le siège de cette alliance «ne sera pas celui du FLN». Le secrétaire général du parti du FLN, qui a rappelé, dans ce contexte, les réalisations du président de la République en matière de construction de l’Etat de droit, a estimé que les dernières décisions du chef de l’Etat «s’inscrivent dans cette démarche d’édification d’un Etat civil garantissant les droits des citoyens». Saâdani a clôturé son intervention en invitant les militants et les élus à «éveiller les consciences» et à «se mobiliser pour les prochaines élections de renouvellement partiel du Conseil de la nation pour confirmer la place du parti et sa capacité à être la locomotive».