Plus de 2.100 personnes sont mortes dans la bousculade au pèlerinage de La Mecque le 24 septembre, ce qui en fait la catastrophe la plus meurtrière de l'histoire moderne du hajj, selon des chiffres officiels donnés par 34 pays.
Un précédent bilan a fait état de 2.000 morts. Depuis un bilan officiel de 769 morts fourni le 26 septembre, deux jours après le drame, les autorités saoudiennes n'ont plus donné de nouveaux chiffres.
Le nombre de pèlerins tués, qui atteignait mercredi au moins 2.181, a presque triplé par rapport au bilan officiel fourni par les autorités saoudiennes, d'après des gouvernements, des commissions nationales du pèlerinage et des agences de voyage.
De plus, de nombreux pèlerins sont toujours portés disparus depuis cette bousculade, qui a eu lieu lors du rituel de la lapidation symbolique de Satan à Mina, près de La Mecque.La précédente catastrophe la plus grave survenue lors du grand pèlerinage musulman remonte au 2 juillet 1990 quand une bousculade dans un tunnel de Mina avait fait 1.426 morts parmi des pèlerins, asiatiques pour la plupart.
39 hadjis algériens décédés
Le nombre des hadjis algériens décédés suite à la bousculade survenue à Mina (près de La Mecque), s'élève à 39, selon un nouveau bilan communiqué jeudi par le ministère des Affaires étrangères. Sept (7) hadjis et hadjas, blessés, sont toujours hospitalisés dans les hôpitaux de Mecca, Djeddah et Médine, et neuf (9) autres n'ont pas donné signe de vie à ce jour, précise la même source.
Les listes des hadjis et hadjas décédés, hospitalisés ou n'ayant pas donné signe de vie «sont disponibles au niveau de la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères», indique le communiqué.
La cellule de crise du ministère des Affaires étrangères, en coordination avec celle du ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, «continue à suivre les conséquences de la catastrophe de Mina sur nos hadjis, en contact permanent avec le consul général et les membres de la mission», affirme la même source. «Il y a lieu de préciser que la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères traite de la catastrophe de Mina.
Les décès naturels enregistrés durant toutes les saisons du hadj sont traités selon une autre procédure», explique le MAE. «A ce jour, les autorités saoudiennes, qui ont démenti les informations diffusées sur les réseaux sociaux et certains médias, n'ont publié aucune liste officielle des décès dus aux catastrophes de Mina et de la Mecque (accident de la grue), elles s'apprêtent selon certaines sources à le faire, par le canal du ministère saoudien des Affaires étrangères dans les prochains jours», souligne la même source.