Soutien sans faille de la classe politique au programme du Président : FLN-RND, des partenaires influents pour des objectifs stratégiques

Publié par DK News le 24-10-2015, 12h33 | 38

Les différentes parties et forces vives du pays qui soutiennent le programme du président de la République, à leur tête les formations politiques, se distinguent par leur intense activité sur la scène politique nationale. A l’évidence, les deux partis politiques majoritaires en Algérie, en l’occurrence le Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND) qui soutiennent le programme du Président, se disputent le leadership de l’initiative de constituer une structure ou un mécanisme à cet effet.

Ces deux partis réaffirment néanmoins qu’ils restent des partenaires influents sur la scène politique nationale et stratégiques quand il s’agit de prendre des décisions engageant l’avenir du pays. Le FLN reste la première force politique en Algérie, suivie du RND qui arrive en deuxième position en matière de représentativité au parlement.

Le premier a lancé l’initiative de former un Front, alors que le deuxième a opté pour un Pôle.

Des partis politiques, des associations de la société civile de même que des personnalités nationales et politiques ont déjà annoncé leur intention de rejoindre le Front du FLN ou le Pôle du RND. Cet activisme est de bon augure pour la relance de ce qui est appelé l’Alliance présidentielle, qui était constituée de trois partis politiques, le FLN, le RND et le Mouvement pour la société civile (MSP). Ce dernier s’était retiré de l’Alliance, laquelle est en passe d’être relancée avec cependant une vision nouvelle et plus globale.

C’est cette vision qui «divise» pour ainsi dire le FLN te le RND, sans pour autant diverger sur le fond. Les deux partis ont affirmé que leur dominateur dénominateur commun consiste en le soutien au programme du Président.

Il faut relever que contrairement aux partis de l’opposition qui semblent être en perte de vitesse, ceux qui soutiennent le programme du Président ont recouvré leur stabilité à la faveur du renouvellement de leurs instances. A présent, ces partis travaillent dans le sens de lier des alliances afin d’appréhender les prochaines échéances politiques en rangs serrés. Cela se passe au moment où des partis d’opposition peinent à s’entendre sur un minimum.

C’est le cas de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) qui regroupe des partis et des personnalités de différents courants opposés au pouvoir. Depuis le temps qu’elle active, cette Coordination semble s’essouffler, alors que les partis au pouvoir s’apprêtent à passer à la vitesse supérieure pour se positionner en prévision des élections législatives et locales de 2017 et de l’élection présidentielle de 2019. Cela explique les petites divergences entre des partis qui savent dépasser leurs différends pour se mettre au service des intérêts suprêmes de l’Algérie.

Kamel Cherif