Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a souligné samedi à Alger la nécessité d'un «changement radical» dans la relation entre l'élu et l'administration en vue de favoriser le développement et assurer une meilleure prise en charge des préoccupations du citoyen.
«Il est temps pour l'élu de jouer le rôle qui lui incombe en matière de développement et de prise en charge des préoccupation du citoyen en opérant un changement radical dans la relation qui le lie à l'administration», a indiqué M. Saadani lors d'une rencontre régionale ayant regoupé les élus du parti des wilayas du centre et de l'extrême sud.
Le secrétaire général du FLN a mis l'accent sur la nécessité d'accorder à l'élu qui veille au suivi de réalisation des projets, à l'application des programmes de développement sur le terrain et à la prise en charge des préoccupations et besoins du citoyen «la place et la protection prévues par la loi».
«Le parti FLN est determiné à faire de l'urne l'unique voie d'accés aux responsabilités et à lutter contre le cliéntélisme et le régionalisme», a soutenu le responsable.
M. Saadani qui a estimé que son parti avait toutes les chances de remporter la majorité aux deux chambres du parlement lors des prochaines législatives a affirmé que le «FLN réagira face au moindre dépassement». M. Saadani a souligné le rôle des élus dans la concrétisation du projet auquel aspire le président de la République et président du parti FLN, Abdelaziz Bouteflika pour «l'édification de l'Etat de droit».
Répondant aux allégations de représentant de partis affirmant que le président de la République «n'a pas tenu ses engagements», M. Saadani a indiqué que le «président Bouteflika n' a pas fait de promesses aux partis mais au peuple qui l'a élu en toute démocratie et c'est à lui seul qu'il doit rendre compte». «Le président Bouteflika a honoré ses engagements, en témoignent les réalisations accomplies à la faveur de ses programmes, de sa politique de développement dans les différents domaines (transport, habitat, routes) et à sa politique extérieure», a-t-il dit.
M. Saadani a déploré que la secrétaire générale du parti des travailleurs (PT), Louiza Hanoune qui a attesté de la victoire de son adversaire à l'élection présidentielle (le président Bouteflika) critique son action avant même la fin de son mandat, «chose qui va à l'encontre de l'éthique de l'exercice politique démocratique», a-t-il dit.
«Nous parlons d'un président qui a sillonné le monde pour l'Algérie, restauré la paix dans le pays et construit des universités, des millions de logement et des milliers de kilomètres d'autoroutes à travers le pays», a-t-il poursuivi appelant à ne pas «induire le peuple en erreur».
Par ailleurs, le secrétaire général du FLN a appelé la société civile à faire face aux tentatives de certaines organisations non gouvernementales à l'instar d'Amnistie internationale visant la déstabilisation de l'Algérie et ayant contribuer à la situation prévalant actuellement en Tunisie, en Libye, en Syrie et dans certains pays d'Amérique latine.
Il a mis en garde la presse nationale contre «les tentatives, tant internes qu'externes, visant à semer la fitna, diviser les rangs et sortir l'Algérie de la voie de progrès, de prospérité et de stabilité» saluant le «rôle important» des médias nationaux dans la préservation du pays.