Selon M. Messahel : Etablissement d'une feuille de route pour exécuter les accords de coopération signés à Alger

Publié par DK News le 27-10-2015, 20h45 | 26

Une feuille de route a été établie entre l'Algérie et la Tunisie pour le suivi et l'exécution des accords signés lundi à Alger à l'occasion de la tenue de la 20e session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne, a indiqué le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.

Cette feuille de route, établie par le Premier ministre Abdelmalek Sellal et le Chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a permis d'arrêter le programme à exécuter d'ici la tenue de la prochaine session de la Grande commission mixte, prévue à Tunis l'année prochaine, a indiqué M. Messahel dans une déclaration à la presse. Le programme à exécuter dans le cadre de cette feuille de route a identifié quelque 42 secteurs, a expliqué le ministre, soulignant que des réunions périodiques sont prévues à cet effet au niveau des experts pour l'exécution sur le terrain des accords signés.

Selon M. Messahel, ce groupe de travail a été chargé aussi de lever un certain nombre de contraintes en ce qui concerne les échanges commerciaux, alors que dans le domaine de l'enseignement supérieur, l'Algérie et la Tunisie ont convenu d'un échange de bourses en faveur des étudiants des universités des deux pays.

Le ministre a qualifié en outre la coopération algéro-tunisienne d'«exemple» en matière d'échanges et de complémentarité sur le plan économique.

Par ailleurs, il a fait observer que la 20e session de la Grande commission mixte est intervenue dans un contexte «important» pour les deux pays du fait des «difficultés» que connaît la région. «Cette conjoncture nous impose de nous concerter sur ce qui se passe dans notre environnement immédiat», a-t-il précisé.

Dans le même sillage, le ministre s'est «félicité» de la «convergence de vues» entre l'Algérie et la Tunisie en ce qui concerne la lutte antiterroriste, la situation en Libye, au Sahel et en Méditerranée, qualifiant ces questions relatives à la stabilité de la région «d'importantes».