Coopération algéro-française : Les territoires en action

Publié par Cherbal E-M le 28-10-2015, 15h58 | 41

Pendant deux journées, le Palais du Luxembourg, du sénat français à Paris, a abrité des rencontres destinés à la coopération en faveur du développement des territoires.

 Animées par des opérateurs impliqués dans la gestion des collectivités territoriales des deux pays, les 2èmes journées algéro-française de coopération territoriale ont été organisées par des institutions françaises, notamment le ministère des affaires étrangères en partenariat avec le ministère algérien de l’intérieur et des collectivités locales.

L’objectif des organisateurs étant de permettre « aux participants des deux pays de voir comment les collectivités algériennes et françaises peuvent travailler ensemble pour accroître leurs chances de réussites communes dans ces domaines… face à la crise économique et sociale que connaissent les deux rives de la Méditerranée », selon les éléments de communication diffusés par les organisateurs qui ont rappelé avoir tout fait pour « mobiliser tous les acteurs des territoires, les pouvoirs publics, mais aussi tous ceux qui concourent dans les universités, les entreprises, les associations au développement local, économique et environnemental. »

Intervenu à l’ouverture de la rencontre, mardi, le ministre de l’industrie et des mines Abdeslam Bouchouareb a développé la vision d’une ‘’nouvelle ambition industrielle’’ de l’Algérie dans laquelle l’Etat, les acteurs économiques et les territoires sont des opérateurs complémentaires qui œuvrent dans le cadre d’un ‘’processus continu’’ et par une ‘’concertation permanente’’.

Pendant deux jours, pas moins de cinq thématiques ont constitué l’ordre du jour de tables rondes animées par des experts, responsables politiques et élus de collectivités locales des deux pays. La première porté sur ‘’le territoire, lieu et acteur du développement », avec comme axes de discussions les modalités de mobilisation des synergies de tous les acteurs pour faire du territoire un vecteur de développement. Pour la seconde table ronde, les participants ont eu à débattre du thème de ‘’l’université, recherche et innovation industrielle’’ pour examiner les possibilités de mise en cohérences des ressources du territoire dans le cadre d’une dynamique de recherche et d’innovation.

’’Formation professionnel et développement’’, est le thème de l’autre table ronde qui a vu les intervenants évoquer les expériences respectives pour mettre la formation au diapason des besoins du développement économique. Durant la matinée de la seconde journée, trois intervenants ont été annoncés pour la table ronde sur ‘’le numérique, vecteur de développement’’ avec comme ligne directrice, selon le document mi en ligne par les organisateurs : « L’alliance des moyens de communication, de stockage de données et des outils de cartographie et de modélisation (rues, immeubles, sous-sol, cours d’eau…..) ouvre un formidable espace d’innovation et de plus-values potentielles. Comment les territoires peuvent-ils en tirer profit ? Quels exemples, quelles stratégies ? ».

La dernière table était intitulée, « Des services urbains pour un territoire durable », et a permis de débattre des questions susceptibles de « permettre le développement urbain durable, autorisant les populations à vivre dans des conditions humaines satisfaisantes et démocratiques », d’après le document officiel de la rencontre qui mentionne comme axes de débat, « l’urbanisme, les eaux, les déchets, la mobilité, l’énergie, les constructions de bâtiment et d’infrastructures, le paysage urbain et la biodiversité. »

Cherbal E-M