La loi d'orientation sur la recherche scientifique a conféré un intérêt capital à la formation

Publié par DK News le 29-10-2015, 01h01 | 40

La loi d'orientation sur la recherche scientifique a conféré un intérêt «capital» à la formation et à la recherche économique, a affirmé, mardi à Blida, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar.

 «Cette nouvelle loi d'orientation sur la recherche scientifique a fourni une plate-forme pour la recherche scientifique, tout en légiférant la recherche scientifique productrice», a souligné le ministre lors d'une cérémonie de création d’un espace pour les étudiants et les industriels de l’agroalimentaire, à l’université Saad Dahleb de Blida.

Pour M.Hadjar, les réformes enregistrées au sein de l’université algérienne visent à promouvoir les formations en relation avec le monde économique, par l’ouverture des portes des usines et des entreprises économiques devant les étudiants du Master et du Doctorat, pour la préparation de leurs thèses. Il a insisté, à cet effet, auprès des universités nationales, afin de «jouer pleinement leur rôle» pour se mettre au diapason du développement socioéconomique, à travers «la couverture des besoins des différents secteurs en main d’œuvre et cadres qualifiés». Il a cité en exemple la wilaya de Blida, la qualifiant de «bassin pour l’agriculture et l’industrie agroalimentaire, qui pourra contribuer, dans une grande mesure, dans le relèvement du défi de la sécurité alimentaire».

«L’université algérienne est la pierre angulaire de cette opération, à travers l’investissement dans l’élément humain», a t-il ajouté, estimant que la création, au sein de l’université de Blida, de cet espace de travail entre les étudiants et les opérateurs économiques, constitue «un axe principal de l’industrie agroalimentaire dans le bassin de la Mitidja, sur lequel l’Algérie compte s’appuyer comme substitut aux hydrocarbures, au vu du recul des cours de ces derniers et leur impact sur l’économie nationale».

Le ministre a, aussi, fait part d’une «généralisation programmée de ce type de conventions pour englober toutes les universités du pays» au titre des «instructions données aux chefs des entreprises d’étudier leur environnement et de s’y adapter», a-t-il souligné. «Il est temps pour l’université algérienne d’étudier son environnement, de s’informer sur les potentialités de chaque wilaya et de s’y adapter», a encore observé M.Hadjar, illustrant ses propos en citant les wilayas de Sétif, Oran et de Tiaret, réputées respectivement pour leurs industries électronique, automobile, et mécanique, entre autres.