La lutte antiterroriste en Syrie reste la priorité actuelle

Publié par DK News le 29-10-2015, 18h55 | 31

Le président russe Vladimir Poutine a indiqué que la victoire dans la lutte contre le terrorisme en Syrie doit rester la priorité actuelle avant tout dialogue concret sur une réconciliation politique dans le pays en conflit.

«Certainement, la lutte contre le mal commun, soit le terrorisme, est la priorité d'aujourd'hui», a affirmé M. Poutine, dont les propos ont été mis en ligne par le Kremlin.

«C'est seulement après avoir vaincu le terrorisme, ou au moins avoir porté un coup significatif contre les groupes terroristes et extrémistes, que l'on pourra parler des détails pour un règlement politique en Syrie», a ajouté le président Poutine. Le chef d'Etat russe a fait cette remarque lors d'une rencontre avec le vice-chancelier allemand et ministre des Affaires économiques et de l'Energie Sigmar Gabriel. Lors de l'entrevue, selon la même source, M. Poutine a réaffirmé «le soutien de la Russie à un règlement politique de la crise en Syrie», expliquant que l'«Etat doit être renforcé dans le pays et les structures de l'Etat restaurées.»

«Il est nécessaire de promouvoir le processus politique et le règlement final de toutes les questions contestées internationalement», a conclu M. Poutine.

Dans cette perspective, les ministres des Affaires étrangères de la Russie, des Etats-Unis, de la Turquie et de l'Arabie saoudite devaient se retrouver hier à Vienne pour de nouvelles discussions pour évoquer les moyens de règlement du conflit syrien, qui a fait plus de 250.000 morts et 11.6 millions de déplacés depuis mars 2011.

Le lendemain, la réunion sera élargie. Les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, américaine John Kerry, saoudienne Adel al-Jubeir et turque Feridun Sinirlioglu doivent être rejoints par leurs homologues français, iranien, égyptien, irakien et libanais ainsi que la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini.

C'est la première fois que Téhéran sera représenté à une réunion internationale sur la Syrie, l'Iran n'ayant pas été invité à participer aux conférences qui s'étaient tenues à Genève en 2012 et 2014.