Commémoration du 61e anniversaire du déclenchement de la révolution : Fidélité au serment de novembre

Publié par Kamel Cherif le 30-10-2015, 12h32 | 52

L’Algérie commémore le 61e anniversaire de la glorieuse Révolution avec l’esprit de fidélité au message de Novembre 1954.

Un message dont la teneur avait constitué une feuille de route pour l’Algérie durant la Révolution et lui avait permis de se libérer du joug colonial. Un message qui lui a également permis de se lancer, au lendemain de son indépendance, dans la bataille du développement et de l’édification du pays.

Aujourd’hui, l’Algérie qui se dirige vers la modernité s’apprête à procéder à la révision de la Constitution, conformément à l’engagement pris par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. La révision du texte fondamental du pays marque le parachèvement d’un processus de réformes politiques entamées depuis 2011.

La future Constitution arrimera l’Algérie à la modernité dans la mesure où elle prendra en compte les nouvelles donnes qu’imposent la mondialisation et toutes les mutations engendrées dans ce sens.

La révision de la Constitution intervient aussi après les douloureux événements qu’avait connus l’Algérie dans les années 1990.

La décennie de feu et de sang avait failli emporter dans son sillage la République en ébranlant dangereusement les fondements de l’Etat.

A la faveur de l’élection du moudjahid Abdelaziz Bouteflika à la présidence de la République en 1999, l’Algérie a pu renaitre de ses cendres pour ainsi dire. S’inspirant du message de Novembre 1954, le Président Bouteflika s’est lancé des défis ayant sauvé l’Algérie au sens propre du terme.

Le défi de recouvrer la paix et la sécurité par en arrêtant l’effusion du sang, aura été grandiose pour le chef de l’Etat qui a réussi le pari d’éteindre le feu de la fitna.

A l’évidence, ce fut une entreprise de longue haleine qui avait fini par porter ses fruits dans la mesure où elle a été couronnée par l’adoption par référendum populaire en 2005 de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.

Cette loi a réconcilié les Algériens et a banni la culture de la haine et de la violence. Aujourd’hui, il est question de constitutionnaliser la loi de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale pour prémunir l’Algérie, à l’avenir, des événements similaires à ceux qui ont été vécus durant les années 1990.

En ce sens, la Charte pour la paix et la réconciliation nationale s’est inspirée du message de Novembre-1954, lequel reste pour les Algériens une référence pour relever les défis d’avenir.

Kamel Cherif