61eme anniversaire du 1er novembre 1954 : Tahya El Djazaïr

Publié par DK News le 30-10-2015, 16h49 | 396

Le 1er novembre 1954 sonnait à jamais le glas de la colonisation française en Algérie. Des hommes, des braves, des preux, des enfants du peuple allaient se lever comme un seul homme pour bouter hors d'Algérie le colon, l'armée coloniale et mettre fin à l'empire français.

C'est l'histoire. C'est surtout l'histoire d'un peuple, qui a décidé comme un seul homme de se lever en ce 1er novembre 1954 pour prendre le fusil et aller combattre l'une des armées les plus puissantes pour la forcer à quitter l'Algérie, et redonner à son pays, son lustre spolié par la colonisation.

La commémoration du 61eme anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale est une occasion, une de plus, pour que les jeunes générations, celles qui prendront les destinées du pays, sachent quelle a été la noblesse de cette lutte armée. Quelle a été la profondeur historique de cette révolution, et quelle a été la bravoure de ces hommes qui ont donné leur vie pour que Vive libre et Indépendante l'Algérie. Il n'est pas également inutile de rappeler que tout n'a pas été facile, que cette indépendance nationale a été arrachée, gagnée et prise de haute lutte contre une des armées les plus puissantes de son temps mais également contre une armée qui n'avait pas d'humanisme, qui pensait comme une armée d'occupation, de négation de la vie humaine, et l'honneur. C'était une armée qui battait de l'aile, celle d'un empire vieillissant, et, à ce titre, avait testé sur les Algériens les armes les plus horribles, du napalm, du phosphore, des agents chimiques et même la bombe atomique.

Comment dès lors ne pas saluer bien bas ces Héros de la guerre de libération nationale, ces braves qui ont porté haut les valeurs d'humanité, de liberté, de paix, et de justice. Ces hommes qui ont été guillotinés, jetés des hélicoptères et des avions, ces braves qui ont été déchiquetés par les bombes de l'occupant, ces hommes et ces femmes torturés à mort, ces enfants jetés des précipices, assassinés par une armée suréquipée.

Non, les célébrations du 1er novembre 1954 ont un sens, celui de se rappeler les sacrifices d'hommes, de femmes, d'enfants, pour que l'Algérie retrouve son indépendance, sa souveraineté, sa place parmi les Nations développées. Tout cela n'est pas venu par hasard, ni n'a été offert : c'est le fruit de l'abnégation, la foi, la bravoure et l'union des algériens, du peuple autour de son armée de libération nationale, avec son parti, le Front de libération nationale.

"(...) Ce mois de Novembre, sans lequel vous ne serez pas, vous les jeunes, debout en toute liberté et fierté, les têtes tendant vers les cieux et les cœurs débordants de fierté de leur histoire et imprégnés du sentiment d'amour envers cette douce mère qu'est l'Algérie", a ainsi rappelé dans son ordre du jour à l'occasion du 1er novembre 1954 le général de corps d'armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah. Et il en sera toujours ainsi. Tahya El Djazaïr !

Boualem Branki