La projection du film «Les moudjahidate, nos héroïnes» provoque une vive émotion à Jijel

Publié par DK News le 30-10-2015, 21h18 | 41

Un court métrage intitulé «Les moudjahidate, nos héroïnes», projeté jeudi après-midi à la maison de la culture de Jijel dans le cadre des Journées cinématographiques, a provoqué une vive émotion parmi les spectateurs, a-t-on constaté.

D’une durée de 48 mn, ce documentaire réalisé à Alger par le jeune Adel Foul sur un scénario de Benyoucef Cherif, dépeint la vie des moudjahidate durant la guerre de libération nationale (1954-1962).

Les témoignages de moudjahidate, au maquis comme dans la guérilla urbaine contre les forces d’occupation, mettent en évidence le rôle déterminant joué par la femme dans la lutte de libération nationale. Des récits poignants, traduisant la bravoure des Algériennes et leur amour pour leur terre, ont conféré beaucoup de force et de sincérité à l’£uvre du jeune Foul.

Entre autres femmes moudjahidate qui ont apporté des témoignages utiles à l’écriture de l’Histoire du pays, figurent Zohra Drif, épouse du regretté Rabah Bitat, Houria Zerafi, Khadidja Belguembour et Simone Ghozali une européenne qui a rallié la cause algérienne. Ce court-métrage déjà présenté en mars 2014 au Musée public national d’art moderne et contemporain d’Alger (MAMA) ainsi qu’au centre culturel de Tlemcen, et à l’Institut du monde Arabe (IMA û Paris) sera prochainement projeté au musée de Marseille (France), a indiqué le réalisateur..

Parallèlement à cette projection cinématographique, un atelier sur l’audiovisuel a été animé par Farid Maougal, ancien directeur de photo principal à la station régionale de l’Etablissement public de télévision et enseignant en audiovisuel à l’université Mentouri de Constantine. Une trentaine de jeunes cinéastes et vidéastes provenant de diverses wilayas du pays prennent part à cette séance de formation consacrée aux techniques cinématographiques, suivie de démonstrations pratiques. Le thème relatif à l’écriture scénographique sera également à l’ordre du jour de cet atelier, a indiqué à l’APS M. Maougal, rappelant que le scénario est «la base» et «le fer de lance» de n’importe quelle production cinématographique.

Des jeunes cinéastes de Sidi Bel-Abbes et de Boumerdès ont confié à l’APS avoir amassé une somme considérable d’informations utiles et pratiques sur le 7e art, leur permettant ainsi de consolider leur savoir-faire et d’accroitre leur expérience dans le monde fascinant de l’audiovisuel.