Youcef Yaâlaoui fut un illustre cheikh musulman et un moudjahid (conférencier)

Publié par DK News le 31-10-2015, 19h28 | 421

Le regretté Youcef Yaâlaoui (1918-1994) fut un cheikh musulman, imam, enseignant et prédicateur, doublé d'un moudjahid à l’esprit nationaliste aiguisé, a estimé samedi à Ain Azel (Sétif) le directeur local des affaires religieuses, Salim Arkam.

Capable de réciter par cœur le Saint Coran dès l’âge de 13 ans, Yaâlaoui fut un modèle de vertu et de patriotisme, a ajouté ce responsable dans son intervention au cours d’une conférence nationale de deux jours organisée au centre culturel Frères-Aïdoudi d’Ain Azel en hommage à cette figure illustre.

Initiée par la direction des affaires religieuses dans le cadre des festivités du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, la rencontre vise à présenter aux jeunes cette figure combattante qui avait pleinement incarné les valeurs religieuses et l’engagement nationaliste.

Plusieurs autres conférences animées par des historiens et des compagnons du défunt Youcef Yaâlaoui cheikh ont figuré au programme de cette rencontre suivie par un public nombreux.

Sofiane Loucif, de l’université de Sétif, a souligné dans sa communication que Youcef Yaâlaoui avait pris le commandement de la zone 1 de la Wilaya III historique de 1961 à 1962 dans des conditions particulièrement difficiles marquées par la mort de plusieurs chefs de la région dont le colonel Amirouche, Abderrahmane Mira et Laïfa Bouragba. Il occupa après l’indépendance plusieurs postes de responsabilité, dont celui de secrétaire général de l’Organisation nationale des Moudjahidine, et activait au sein de l’Association des Oulémas musulmans algériens, a-t-il précisé.

Né à Béni Ourtilene, au nord de Sétif, le cheikh s’était installé en 1952 à Ain Azel pour fuir les harcèlements de l’administration coloniale qui tolérait mal ses activités. Il y fut notamment imam de la mosquée de cette ville jusqu’à 1955, année où il gagna les maquis de la Révolution dans les monts Boutaleb.

(APS)