Les assurances du Président Bouteflika : Poursuite de l’effort de développement national malgré la crise mondiale des hydrocarbures

Publié par Kamel Cherif le 01-11-2015, 12h59 | 79

Le président de la République Abdelaziz Bouteflika rassure, dans chacun de ses messages, que les efforts de développements se poursuivront malgré la chute des prix du pétrole. En réitérant ce message, le chef de l’Etat se veut rassurant face à tous ceux qui colportent et amplifient la moindre mauvaises nouvelle.

«Nous sommes déterminés à poursuivre cet effort de développement national malgré la crise mondiale des hydrocarbures, qui nous coûte la moitié de nos recettes extérieures, une crise qui pourrait persister quelque temps, du fait de facteurs économiques et géopolitiques.

De fait, l'Algérie dispose d'atouts pour surmonter cette étape difficile et pour poursuivre ses conquêtes économiques et sociales, qu'il s'agisse de la jeunesse formée et des infrastructures de base, ou qu'il s'agisse d'un réseau industriel respectable déjà, ou qu'il s'agisse encore de nos potentialités agricoles, minières et touristiques», a souligné le chef de l’Etat dans son message à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire du 1er novembre 1954.

En ce sens, il y a une année soit en décembre 2014, le Président Bouteflika avait annoncé une rationalisation des dépenses sans toucher aux acquis sociaux des algériens et aux projets de développement socioéconomique.

La rationalisation des dépenses, une meilleure maîtrise du commerce extérieur et des flux de capitaux ainsi que la poursuite du développement socioéconomique du pays tout en préservant le pouvoir d'achat et poursuivant l'effort social et les programmes dans les domaines de l'emploi, du logement, de la santé et de l'éducation, sont en effet les principaux axes de cette orientation du chef de l’Etat.

Malgré ces assurances, les colporteurs des mauvaises nouvelles et les nostalgiques des années d’instabilité de l’Algérie n’ont pas hésité de prédire la même situation qu’avait connu le pays après e chute des prix du pétrole en 1986. Or, la situation macroéconomique actuelle de l'Algérie est nettement meilleure que celle qui prévalait en 1986.

A ce propos, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait rassuré dans l’une de ses sorties que contrairement aux années 1980, l'Algérie est dotée de moyens lui permettant de faire face aux effets d'une chute continue des cours de pétrole.

Une douche froide pour les oiseaux de mauvais augure qui ne cessent d’alarmer les Algériens. Il est vrai que les dépenses de fonctionnement et d'équipement ont été réduites sans pour autant toucher aux acquis sociaux et sans freiner la commande publique, levier important de la croissance du pays.

Kamel Cherif